Par Igor Hansen-Løve
 (L'Express), publié le 19/11/2010
Jean Michel Jarre, pionnier de la musique électronique et ambassadeur du salon de la musique (
lire ici notre article) a choisi 5 numéros dans une grille de 49 questions. Plus la complémentaire.
Avez-vous une superstition avant de monter sur scène ? 
Non
 mais j'ai des rituels par contre. Je retourne dans ma loge, plusieurs 
fois. Je refais mes lacets, j'éteins et je rallume la lumière, je 
demande à un technicien de réaccorder mes instruments. C'est une 
manifestation du trac qui ne s'arrange pas avec l'âge... Je suis de plus
 en plus angoissé, stressé mais c'est quelque chose de positif à mon 
avis. Je recherche l'innocence et l'incertitude de mes débuts. 
Votre navet ? 
Téo et Téa,
 sans aucun doute! J'allais très mal quand j'ai composé cet album. Je ne
 pense pas, comme beaucoup de Français, qu'il faille souffrir pour faire
 des belles choses. En tous cas, la souffrance ne m'a pas rendu créatif 
sur album. 
A quoi sert une chanson ? 
A 
raconter une histoire, partir d'un point A pour aller à un point B. La 
musique électronique, c'est plus libre et mystérieux, c'est un art 
expressionniste, non linéaire qui me convient mieux. 
Etes-vous devenu musicien par hasard ou par vocation ? 
Ni
 l'un, ni l'autre. Je suis devenu musicien parce que le public a été 
réceptif à ce que je faisais. Il a fait de moi un musicien. Est-ce un 
hasard ? Je ne sais pas, je ne l'espère pas ! 
...
 Et la complémentaire... Imaginons un de vos concerts à Bercy et puis...
 une panne d'électricité. Le public vous implore de rester sur scène. 
Comment réagissez-vous ?
Je fais un tour de magie. La magie c'est la version 
unplugged de la musique électronique !  
 
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