22/09/2015

Posted by Jean Michel Jarre (Facebook) 27 august 2015


Today is the day! #JMJElectronica http://myplay.me/1efn
Posted by Jean-Michel Jarre on 27 august 2015

QUOTES - Jean Michel Jarre



Source: instagram.com/jeanmicheljarre/

Jarre's new album unites electronic greats


August 28, 2015


(Photo: Jens Koch)

On one track on Jean Michel Jarre's forthcoming Electronica 1: The Time Machine album, the French musician uses almost a century's worth of electronic instruments.

The first sounds on Close Your Eyes, a collaboration with French duo Air, emanate from a bank of oscillators, the kind used by electronic music pioneers Karlheinz Stockhausen and Pierre Schaeffer during the '50s. Over the next six minutes, Jarre and Air build a piece that incorporates tape loops, theremin, a Minimoog, a Vocoder, early sampling synthesizers and digital keyboards. The track ends with a sound created by an app on Jarre's iPad.

"It was kind of a nightmare to get it all together," says Jarre, 67, "but it really works, because you can use the warmth of the analog instruments and the precision, the edgy and crispy sounds of the digital plug-ins."

Close Your Eyes is Electronica 1 in a microcosm. Jarre's first album in eight years, coming out Oct. 16 via Ultra Music, features collaborations with prominent electronic musicians from the past five decades, from Jarre's early contemporaries in Air and Tangerine Dream to new EDM stars Armin van Buuren and Gesafflestein. Other acts on the album include Moby, Depeche Mode's Vince Clarke, filmmaker John Carpenter and classical pianist Lang Lang.

"The challenge and excitement in this project was to merge our DNAs, to find a fair balance between the style of the collaborator and mine," Jarre says.

Jarre has been a top name in electronic music since the 1970s, when his album Oxygène became a worldwide phenomenon, ultimately selling more than 15 million copies. He's also known for staging massive public events, sometimes playing in front of more than a million people.

Jarre dedicated four years to the Electronica project, which will see a second volume released in the spring. "The idea was to gather around me people who are directly or indirectly linked to electronic music, and who have been or still are a source of inspiration to me," he says.


                                        

In a time when musicians can take advantage of technology by sending files of their recordings back and forth online, often collaborating without ever meeting, Jarre injected a personal touch by traveling for face-to-face sessions.

"It's quite unusual to start a song from scratch and say, 'Let's share our toys together,'" he says. "Most of the time, when you are in the studio, you are revealing yourself, you're a bit naked. You can express your weaknesses, your awkward way of approaching sound. Sharing these intimate moments is like inviting somebody into your private room.

"It's very different from sending a file in an abstract way. It may work, but, as we know, it's more for marketing reasons to have these kind of collaborations. In this case, it was something I wanted to share with this person in particular."

Some of Jarre's choices were obvious picks, like Moby and Laurie Anderson. Others, like Pete Townsend, were less so. But Jarre says The Who guitarist ranked high on his wish list.

"He was the first guy to introduce sequencers into rock music with songs such as Baba O'Riley," Jarre says. Also, "as one of the creators of the rock opera as a genre, he has an epic approach to performance that's quite close to my approach of performances for big concerts."

The Electronica 1 track on which Townsend appears, called Travelator Part 2, is part of a three-part collaboration Jarre plans to release as a separate EP near Christmas.

While Carpenter may be best known as a director, the film scores he wrote, particularly for 1978's Halloween, did much to popularize electronic music. "People don't realize enough how important and influentical John Carpenter has been in electronic music," Jarre says. "He did his soundtracks by himself, using mostly electronic and analog synthesizers. He's a cult figure with DJs these days for good reasons."

Zero Gravity, the track Jarre created with German group Tangerine Dream turned out to be the group's final recording, as founder Edgar Froese died suddenly from a pulmonary embolism a few weeks after their sessions. Though both acts are considered giants of the scene, Jarre says, "We had never really met before."

Jarre says so many people accepted his offer to work together that he had to write more music, enough to release a second volume in the spring. "It was a like a birthday party where you launch invitations, expecting half of the people to come, and they all join the party," he says.

Electronica 2 will feature pairings with Cyndi Lauper, Gary Numan, film composer Hans Zimmer and director David Lynch.

Jarre expects to play some festivals next year and possibly stage a world tour. "Some collaborators might join forces in certain cities or special concerts," he says. "I'm excited to share the stage with some prestigious people that I love and respect."


       

Source: usatoda

Quand Jean-Michel Jarre ouvre sa caverne d'Ali Baba


Par François Barras
21.09.2015

RencontrePour évoquer son nouvel album à sortir en octobre, le bon génie des musiques électroniques régalait à domicile. «Synthé!»



Imaginez un scientifique parvenant au centre de l’Univers, à supposer qu’il en possède un, ou à la source du big bang. Figurez-vous un catholique fervent visitant la crèche de la Nativité. Ou un marxiste pratiquant flattant de ses doigts tremblants les poils du bouc de Lénine. Le plaisir d’un fan de musiques électroniques découvrant le studio de Jean-Michel Jarre, et tous ses jouets à l’intérieur, ne serait pas moins absolu.

Le propriétaire reçoit sur le perron de sa maison-studio de la banlieue parisienne, lovée entre une route chargée et un bras de rivière calme. Cheveux courts, lunettes et écharpe légère, teint rayonnant, l’homme de 67 ans en paraît vingt de moins. Difficile d’imaginer qu’il était déjà là en 1968, œuvrant en gamin extatique dans les pas des «maîtres» de la musique concrète, Pierre Schaeffer et Karlheinz Stockhausen. Cet univers largement académique, Jean-Michel Jarre l’a transformé dans un alambic pop, extrayant en 1976 son chef-d’œuvre, Oxygène, premier disque «electro» (il n’aime pas ce terme) à devenir un tube mondial, avec 18 millions d’unités vendues. Et si l’on imagine un fan défaillir, c’est en découvrant dans la pièce tous les synthétiseurs sur lesquels Oxygène fut composé, enregistré, puis joué à travers le monde au gré de concerts à la démesure record.

«Merci d’avoir fait le déplacement jusqu’ici.» Le musicien salue un à un la douzaine de journalistes allemands et suisses conviés à cette écoute d’Electronica 1: The Time Machine, premier volet d’un double album où Jean-Michel croise le fer avec le gratin de l’electro passée et actuelle. Il s’excuse presque devant la puissante sono qui encadre les rangées de sièges. «Le disque devrait être entendu sur du matériel de studio, et ce sont des enceintes de concert.» S’il le dit…

Au fond de la pièce, reliques saintes de l’aventure des musiques électroniques, trônent une dizaine de claviers dans un décor fait de batteries digitales, de clignotants rouges et verts, de murs de potentiomètres et de câblages entortillés, lacis de lianes serpentant dans cette jungle de bois et de métal. Disposés en deux carrés de quatre claviers chacun se font face les mythiques ARP 2600 et EMS VCS3, aux noms moins sexy qu’un moteur diesel mais aux états de service royaux, eux qui furent à l’origine de la musique techno. Orgues Farfisa, Mellotron, séquenceurs immémoriaux et boîtes à rythmes antédiluviennes… La caverne d’Ali Baba n’impressionne plus le propriétaire des lieux, qui se concentre sur les chansons du nouvel album à paraître en octobre.

Exercice infiniment rare de la part d’un musicien de cette renommée, il présente chacun des 16 titres, afin d’expliquer au mieux le sens de sa démarche. «Ce projet est tellement personnel qu’il me semblait très important de le porter jusqu’au bout. Je suis allé à la rencontre de tant de musiciens que la rencontre avec les journalistes allait de soit.» Le générique de ce premier volet affiche Moby, Vince Clarke, Massive Attack, Gesaffel­stein, Tangerine Dream, M83 et même Pete Townshend, si intimement lié à l’histoire du rock avec ses Who qu’il en est devenu sourd. «Il est d’une curiosité folle, corrige Jarre. Il est venu avec son propre vieux micro mais aussi avec une valise d’applications numériques. Contre toute attente, les plus âgés de mes invités étaient les plus enclins à vouloir tester les technologies informatiques, alors que des jeunes comme Gesaffelstein ou M83 penchaient plutôt vers des instruments analogiques.»

On s’approche des claviers comme de pièces de collection. Tous ont été de la partie lors des concerts monumentaux qui, dès 1979 et la place de la Concorde, ont fait la carte de visite du musicien. Ils ont connu la Chine, le Texas, l’Egypte, Monaco, autant de sites exceptionnels. «Très tôt, j’ai compris que la musique électronique devait être visualisée d’une manière exagérée, presque à la façon d’un opéra. Car les instruments qui la produisent ne sont pas conçus pour partager des notes, comme la guitare ou le piano, mais pour créer des sons. La façon que j’ai inventée pour la «performer» a connu un succès au-delà de toutes mes espérances. Cette époque d’abus dans tous les domaines m’a éloigné de mon cœur de métier, qui est la composition. Avec ce disque, je la retrouve.»

Acquise en 2006, la maison comporte une chambre à coucher au premier étage. Dans la pièce attenante à la salle d’écoute, Patrick Pelamourgues nous présente le studio proprement dit. Et son canapé rouge. «Jean-Michel dort là-dessus quand il produit un nouveau disque. C’est-à-dire de très nombreuses nuits», assure le technicien de l’ombre, dans le sillage du patron depuis 1978. «J’entretiens le matériel et, en tournée, je m’assure qu’il fonctionne correctement.» Et de raconter un concert à Moscou, où le froid était si mordant qu’il était impossible de finir un seul morceau sans que les vénérables synthétiseurs ne se désaccordent. Il avait passé les deux heures de show couché derrière les machines, tournevis en main.


Source: tdg.ch

Oscillators - ‏@jeanmicheljarre 17.09.2015







Source: twitter/jeanmicheljarre

Jean Michel Jarre interviewed by Mojo Magazine about his collaboration album

MOJO – The World's Best Music Magazine
262 / September 2015
Interview : In the studio with Jean-Michel Jarre


This month in Mojo Magazine Jean Michel tells us more about his new project, a collaboration album including Tangerine Dream, Air, M83, John Carpenter, Pete Townshend (The Who), Laurie Anderson, Moby, Armin van Buuren, Gesaffelstein, Vince Clarke, 3D (Massive Attack) and Fuck Buttons.





Source: mojo4music

ARTE Magazine - N°39 19 septembre 2015


Du Dagobert au studio de Jean-Michel Jarre



Source: pressreader.com

21/09/2015

Rebecca Manzoni: "Qui êtes-vous Jean-Michel Jarre ?"

September 14, 2015

Il va publier un nouvel album après huit ans de silence, un documentaire lui sera consacré sur Arte ce samedi 19 septembre, alors que les chars de la Techno Parade défileront dans Paris. Ce lundi, Pop & Co se penche sur Jean-Michel Jarre.

           


Jean-Michel Jarre fait partie de ces personnalités dont on a lu régulièrement le nom dans la rubrique « Les Gens en Cavalcade » de Paris Match.

Un musicien dont les titres de morceau tel que "Jonques de pêcheurs au crépuscule" suffisent à rebuter certains. La trajectoire de cet homme n’en incarne pas moins tout un pan de la musique électronique française : un truc de niche devenu populaire.

>>> Electronica 1 : The Time Machine, le premier volet d'Electronica, le nouvel album de Jean-Michel Jarre, sortira le 16 octobre.


         

Source: franceinter.fr

Jean Michel Jarre: «L’innovation, aujourd’hui, c’est d’être dans le présent»


Eric Nahon

11.09.2015 

Jean Michel Jarre (Herve Lassince)


















Pour «Electronica», son nouveau projet fou, Jarre a collaboré avec tous les artistes qui comptent dans les musiques électroniques. Toujours à la pointe, il va proposer quelques titres en MP3 audio 3D. Bluffant.

Longtemps considéré comme l’incarnation même du futur (la preuve, il était invité chez les frères Bogdanov), Jean Michel Jarre a pu paraître décalé lorsque la mode était à la musique électronique de dancefloor. Il a ensuite servi d’inspiration à toute une jeune garde électro, prémices à un retour en grâce. Ces paradoxes ont déjà été évoqués par Slate.




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Les paradoxes de Jean Michel Jarre





En 2010, il commence un projet assez fou, baptisé Electronica qui lui prendra donc cinq ans à réaliser et sortir. Et pour une fois, Jean Michel Jarre pourrait être l’homme du présent.


      

«Quand j’ai commencé la musique, nous avions cette vision poétique du futur. On regardait 2001, Odyssée de l’espace et les astronautes allaient sur la Lune. Nous avions l’appétit du futur. L’arrivée de l’an 2000 nous a rendu orphelins de cet avenir pour laisser place à une forme d’anxiété.»

Le musicien remarque que «tous les héros qui symbolisent le futur sont rétro. Regardez les Marvel, tous issus des années 1940 et 1960» sans se rendre forcément compte qu’il parle aussi peut-être pour lui. Mais Jean Michel Jarre a voulu se délaisser du poids vintage: «Pour moi, l’innovation aujourd’hui, c’est être dans le présent». Mais pas à un paradoxe près, il revisite avec Electronica quarante ans de musiques électroniques.

«Ce n’est pas un projet didactique. Il y a une intemporalité dans la musique électronique… J’avais envie de montrer que Tangerine Dream ou Gesaffelstein font partie de la même famille et surtout, sont liés par la même approche organique du son. Tout ça, c’est le présent.»

Si ce projet a pris autant de temps, c’est parce que JMJ s'est déplacé pour aller voir l’impressionnante guest-list qui se retrouve sur cet album: Air, M83, le «Who» Pete Townshend, Vince Clark, 3D de Massive Attack, mais aussi  le pianiste classique Lang Lang, le bourrin Armin Van Buuren, Moby, le Woody Allen de la techno, ou le metteur en scène John Carpenter, connu notamment pour composer et réaliser les bandes originales de ses films…


«C'est un peu comme Kill Bill 1 et 2»


«La surprise, c’est que tous les gens à qui j’ai proposé ont dit oui», minaude le compositeur. Le projet a tellement grossi qu’il aura déjà une suite dont la sortie est prévue en avril 2016: «C’est un peu comme Kill Bill 1 et 2. Les deux volumes sortent en décalé pour une histoire de temps de fabrication. Il n’y a aucun concept du type le jour/la nuit ou autre.»


   

Le rocker sévit en bande mais le musicien électronique est souvent très solitaire dans la création. Air, Daft Punk ou Justice sont des exceptions. «Créer un morceau de musique électronique à plusieurs est quelque chose d’assez rare. On mélange les texture et les sons ensemble comme d’autres les épices. C’est très sensuel, presque sexuel.» Et comme souvent, Jean Michel Jarre aime être à la pointe. Il a toujours su renifler l’air du temps. Ses invités ont tous en commun d’être des obsédés du son. Entre nerds, on se comprend:

«Pete Townshend, qui est connu pour être le génial guitariste des Who, est certainement de tous les collaborateurs de cet album, la personne la plus pertinente sur la technologie d’aujourd’hui.» 


Un esthétique visuelle





C’est aussi le guitariste qui a introduit les synthés et les séquenceurs dans le rock (on se rappelle de Baba O’Riley ?). Le duo produit d’ailleurs le morceau le plus étonnant du disque, qui nous ramène du côté des périodes les plus sombres de Bowie (et l’album Outside pour ne pas le citer). Pete Townshend a toujours eu l’idée d’aller au-delà de la chanson et d’avoir un concept plus global en intégrant un aspect visuel marqué: opéras rock, films, concerts d’anthologie… On retrouve pas mal de similitudes avec la démarche de Jarre pour qui le visuel a toujours beaucoup compté. Il fait travailler plusieurs corps de métiers pour créer des opéras modernes, ces concerts gigantesques, comme le concert à Paris La Défense, restés dans toutes les mémoires.

    

Parmi cette impressionnante galerie d'invités, seule Laurie Anderson avait déjà collaboré avec Jarre:

«Laurie cherche toujours à aller plus loin. Elle a ouvert des tas de portes sur la manipulation de la voix et la recherche sonore. C’est également une très grande artiste contemporaine avec ses installations, peintures, vidéo…» 

Anderson prête ici sa voix pour jouer une chanson d’amour un peu trouble entre un smartphone et un humain. Jarre mutine:

«Beaucoup de gens passent plus de temps à caresser leur smartphone qu’à caresser leur partenaire.»

Hasard des idées dans l’air du temps, le morceau est enregistré juste avant la sortie de Her de Spike Jonze qui voit Joaquin Phoenix tomber amoureux du système d’exploitation de son mobile.

La technologie dicte la musique


Avec Air, Jarre raconte qu’ils se sont amusés à créer une chanson, «Close Your Eyes», en jouant avec toute sa collection de machines. 

«Si on visitait les différents instruments de la musique électronique depuis le début?» 

Et de commencer avec des oscillateurs, les ancêtres des synthés, en faisant les premières boucles avec une bande magnétique, des ciseaux et du scotch. Tout y passe: les synthés modulaires et polyphoniques, samplers et enfin, des plug-ins… 
«Et le dernier son du morceau, je l’ai fait avec un Ipad… Mais si l’on ne raconte pas l’histoire, on ne l’entend pas. Nous voulions juste revisiter les innovations à travers le temps.» 

Pour les obsédés du son et du bricolage, Jarre raconte en détail comment il a réalisé un sample avec une bande magnétique:


Chaque nouvel instrument apporte sa spécificité et les limites que certains s’amuseront à repousser sans cesse. Jarre confirme: 

«C’est parce qu’on a inventé le violon qu’on a eu des orchestres symphoniques. Si Elvis Presley n’a fait que des chansons de trois minutes, c’est parce que les 78 tours ne pouvaient contenir que cette durée…»

Pink Floyd, Tangerine Dream ou… Jean Michel Jarre commencent à enregistrer des morceaux de vingt minutes par ce que le format 33 tours le permet. Le musicien va même plus loin:

«Aujourd’hui ce sont des plug-in qui peuvent donner naissance à des genres entiers. Le dubstep ou Skrillex n’existeraient pas sans Massive… C’est l’outil qui fait le style.»


La mélodie du bonheur


JMJ sait de quoi il parle. Son chemin particulier est le fruit d’une constante envie d’innover, d’inventer des choses. Quitte à parfois désarçonner ses publics, soit en allant vers la techno dancefloor en 2007, soit en travaillant des mélodies très pop.

«Je persiste et signe: la mélodie est un des paramètres les plus importants dans ma musique. Le son et le beat, oui. Mais pas sans mélodie.»

Cet Electronica, vol. 1 est d’ailleurs mélodique sur toute la ligne et les identités sonores de Moby, M83 ou Lang Lang sont respectées, tout en s’intégrant à celle de Jarre.

Mais l’innovation n’évite pas l’échec (les plus célèbres sont les Harp Laser fails, dont une des dernières occurences semble s'être déroulée au mariage du Prince Albert de Monaco. ) et le matériel peut être parfois capricieux.


      

Mais JMJ n’est pas spécialement stressé par ça. Il en fait même en argument de vente:

«À une époque où, pour leur live, les DJ jouent un fichier préenregistré, j’ai eu envie, lors de la dernière tournée, de jouer uniquement avec des instruments électroniques analogiques mais sans ordinateurs… Chaque soir, des instruments pouvaient tomber en panne. J’ai assumé en expliquant au public ce qui se passait et ça a créé un lien incroyable.»


La révolution 3D



Autre signe des temps, Electronica est conçu pour être écouté d’une traite pour les vieux amateurs des «LP» mais les picoreurs pourront également piocher track by track en fonction des artistes qu’ils ont envie d’écouter. Le mastering et l’encodage ont fait l’objet d’une attention spéciale: sur YouTube ou Vevo, le son est incroyable si l’on écoute avec un casque de bonne qualité.

Enfin, fidèle à sa tradition d’utilisateur de techno de pointe, Jean Michel Jarre s’associe à une société française pour développer l’audio 3D. La version «fan box» de son disque verra un CD publié dans ce format que l’artiste nous promet comme étant 

«révolutionnaire».

















La grande différence avec les autres «révolutions sonores» comme le surround ou le 5.1, c’est qu’il s’agit d’un algorithme adaptable sur tous les fichiers et écoutable avec un casque lambda. 

«Il suffit de télécharger le morceau tel qu’il est, sans appli, rien. Et on a un son qui est un véritable environnement sonore. On est passé du mono au stéréo. À mon avis, le 3D audio sera la manière d’écouter de la musique au XXIe siècle. La stéréo n’existera plus d’ici dix ou vingt ans.» 

Même au présent, Jarre ne peut s’empêcher de parler du futur.


                  

Source: slate.fr

CISAC GENERAL ASSEMBLY MEETING Brussels 2015


On 4 June, over 200 participants from member societies across 47 countries joined CISAC representatives for the Confederation’s largest General Assembly meeting to date.


Relive the best moments thanks to this video produced by Argentinean audiovisual member DAC.

"I feel very privileged to be the President of something that I believe in and feel so passionately about. CISAC is not just for existing creators but for the future generations of creators"

     
           

Source:

Directores AV

Interview: Jean-Michel Jarre invites us into his Time Machine

SEP 14, 2015

One of the pioneers of electronic music, known for his far-reaching artistic exploits and spectacular live shows, is readying a new album for release. He made time for Digital Journal, speaking to us from his Paris studio.



French icon Jean-Michel Jarre exploded into the collective consciousness of music fans everywhere in the mid-1970s with his groundbreaking experimentation and genre-transcending brilliance That has since become the 67 year old's often imitated, though rarely bettered trademark.

Showcasing the distinct beauty of the analogue synthesizer, Oxygene, the multi-talented multi-instrumentalist's third LP, was the One That ensured longevity in what is a notoriously fickle industry, going on a sell over 12 million copies worldwide Following its initial launch in 1976 .

Electronica 1: The Time Machine is the title of Jarre's latest work, the opening act in an ambitious, two-part saga That features duets with a number of other established artists.

Big names appearing on this really rather wonderful first installment, the star's 18th studio album, include Armin van Buuren, Tangerine Dream, Air, Moby, Vince Clarke, M83, Laurie Anderson, Pete Townshend, Fuck Buttons, Boys Noize and Victoria Hesketh, better known as Little Boots.


        

"I'm actually talking to you and preparing the release of the album, and at the same time I'm finishing the production and the mixing of the second part," explains the forerunner of many of today's top dance acts.

"The idea was to gather around me artists who are an inspiration to me and to cover 40 years of electronic music. When I started this project, I had no idea that everybody would say yes and it grew far more than my expectations.

"Then, like a movie, I had to divide it - for a question of time - into two parts. Album one is going be out in October and the second part in early 2016. I'm working on finalising part two."

Who can we look forward to seeing on Electronica 2?

"They are different artists, but all linked to the electronic music scene, directly or indirectly. I'm not going to obviously give all the names because I would like to keep it a surprise. But some of them are Gary Numan and David Lynch, and Hans Zimmer also... I will reveal more around Christmas time."

Impressively, in this age of widespread Internet usage and file-sharing, Jean-Michel actually travelled extensively to ensure his musical alliances were more personalised face-to-face affairs.

"There's a trend, as we know, to send files to people around the world that you will never meet, in a rather abstract way" he observes. "Somebody will add a top line or a spoken part, or whatever, and most of the time this happens for marketing reasons...

"In my case it was really with the idea of meeting people, travelling and spending time with them. So I went to Germany to meet with Tangerine Dream and Boys Noize. I went to Richmond to meet with Pete Townshend, to London to meet with Fuck Buttons and Little Boots.

"I also went to Brooklyn to meet with Vince Clarke and New York to meet with Laurie Anderson... In Paris I met people such as Gesaffelstein, Air and some others."

   

The album, 16 tracks with 15 different duet partners (Vince Clarke plays on two songs "Automatic Pt. 1" and "Automatic Pt. 2") has been at the planning and putting together stage for a while now.

"I started four years ago" says the Lyon-born composer, "and it has been quite long because of the agendas of the artists, but also because everybody said yes, so I had to write a lot of music. My respect for the artists meant that I composed especially for them, thinking about them, their world and their style.

"And also leaving enough space, obviously, for them to change whatever they wanted, but most of the time we kept the original idea."


  

I pointed out to the Frenchman that some fans might be surprised to see Pete Townshend on there. "Pete Townshend was very high on my wish list for several reasons... He was the one who introduced synthesisers and sequencers to rock music with songs like 'Baba O'Riley.'

"Pete always had the ambition to push the boundaries by creating rock operas like Tommy and Quadrophenia. That's also something we have in common because I always wanted also to push the boundaries of what performances on stage could be like, by using scenography and visual techniques."

On getting to work with so many well known figures from within the music community, Jarre states, "As you understand, every collaboration is very special and there are no secondary tracks... I would say that one quite extraordinary experience I had was with Lang Lang.

"Lang Lang said, 'Why Lang Lang?' He is not only a classical pianist, he has a very organised approach to his instrument and its sound. When he plays the piano, he explores the sound and experiments on it. All that makes this track quite special, but I wouldn't say that I prefer this one over any of the others. This was one of the most unusual tracks to conceive."

Along with his breathtaking creative prowess, Jean-Michel Jarre is also widely known, as mentioned earlier, for his record-breaking live shows that have seen him put on stunning audio/visual extravaganzas in vast public spaces in cities like London, Paris, Moscow and Houston.

Does the influential musician have any plans to stage any more of these epic events, perhaps somewhere where he's never been before?


    

"At the moment I'm really focusing on the music," he replies. "I would like to approach the concept of festivals. It's an interesting equation to go somewhere where the audience isn't necessarily there for you... I'm planning a world tour and on the way maybe we'll have some projects outdoors.

"But these days unfortunately, with threats and terrorism and security issues, doing shows outside is not like before. It's not that easy to find the right place, but we're working on it."

Electronica 1: The Time Machine will be available from October 16 on Ultra Music.
A few of the tracks can be downloaded here.

For more information on the legendary Jean-Michel Jarre, visit his official website.

Source: digitaljournal

Jean-Michel Jarre è venuto a presentare il disco a Tropical Pizza.




"Volevo gente intrippata", Jean-Michel Jarre presenta a Nikki il nuovo disco denso di collaborazioni


Per chi ancora non lo conoscesse, Jean-Michel Jarre è uno dei pionieri indiscussi della musica elettronica. Il 16 ottobre uscirà il suo nuovo disco Electronica Part 1: The Time Machine, dove il musicista francese racconta - attraverso 15 collaborazioni con artisti del calibro di Tangerine Dream, Massive Attack, Moby e John Carpenter - la storia della musica elettronica dalla sua personale prospettiva.




Jean-Michel Jarre è venuto a presentare il disco a Tropical Pizza. Ecco l'intervista rilasciata a Nikki:

        

Electronica 1: The Time Machine – Tracklist

1) The Time Machine (JMJ & Boys Noize)
2) Glory (JMJ & M83)
3) Close your eyes (JMJ & AIR)
4) Automatic (part 1) (JMJ & Vince Clarke)
5) Automatic (part 2) (JMJ & Vince Clarke)
6) If..! (JMJ & Little Boots)
7) Immortals (JMJ & Fuck Buttons)
8) Suns have gone (JMJ & Moby)
9) Conquistador (JMJ & Gesaffelstein)
10) Travelator (part 2) (JMJ & Pete Townshend)
11) Zero Gravity (JMJ & Tangerine Dream)
12) Rely on me (JMJ & Laurie Anderson)
13) Stardust (JMJ & Armin van Buuren)
14) Watching you (JMJ & 3D (Massive Attack))
15) A question of blood (JMJ & John Carpenter)
16) The train & the river (JMJ & Lang Lang)


Electronica è un progetto in due volumi con un totale di 30 collaboratori. Electronica 1: The Time Machine uscirà il 16 ottobre 2015. Il Volume 2 arriverà nella primavera del 2016.

Source: deejay.it/news

20/09/2015

CISAC President Jean-Michel Jarre Speaks with France Inter

02 September 2015                  

CISAC President underlines the need for new business models to sustain creativity and cultural diversity

                  

This interview with Jean-Michel Jarre by journalist, Augustin Trapenard has been translated from French.

On the occasion of the upcoming release of his new album, CISAC’s President Jean-Michel Jarre was the guest speaker on France Inter’s Boomerang, one of France’s leading cultural radio programs. At the beginning of the interview, Jarre responds to questions regarding the impact of technology on cultural change, the importance of IP and the need to create new economic models to sustain creativity and cultural diversity in the 21st century.
Do you think that we protect artists enough in this current climate of fast-paced cultural change?
“Music, like other forms of art, such as cinema, video games, literature or theater, has never been made so readily available. Never in the past have we listened to so much music; it has never generated so much money. Yet, creators and artists have never received so little."
Does this threaten the future of cultural and creative industries?
“Intellectual property, like ecology or the environment, is at the foundation of our society. Aside from money, today, we are the smart part of smart phones.
In every family, there is a child, a boy or a girl, who dreams to make music, or to become a photographer, a film director, a playwright or a writer. Today, this individual is forced to take a job to pay the bills and, tomorrow, he or she is likely to have to give up his or her dream.  We need to find a balance: in a way, we’re all virtual shareholders in Spotify, Apple and all these other tech companies that make a lot of money out of our artistic content.”
What needs to be done in terms of legislation to ensure the sustainability of creators’ remuneration?
"It’s very simple: on every smartphone, laptop or other electronic device, there should be a small, or even a tiny amount, that is redistributed to creators. This would solve the problem. I’m confident that it will happen.  The people who created Apple, Facebook or Spotify were originally kids with a passion for music, and they still love music and other forms of art. They are not our enemies. In 20 years, their businesses have become economic powerhouses. We need to all sit down together to create a new economic model that will sustain creativity and cultural diversity in the 21st century. It is our responsibility for future generations.”

Listen to the full broadcast (in French).


    


Discover Jean-Michel Jarre’s definite trailer of Electronica Part 1 - The Time Machine.

Source: cisac

“Soundhunters, une expédition musicale” : sons ingénieux (19 septembre 2015)










Alors que nous ne leur prêtons guère attention, des artistes débusquent dans les bruits du quotidien des mélodies et des beats insoupçonnés. Rencontre avec ces chasseurs de sons, qui samplent la réalité pour la mettre en musique.






Au cours des dernières décennies, les bruits de la vie courante se sont frayé un chemin dans la musique pop et dans le monde de la publicité.

Le phénomène remonte à la fin des années 1940, avec l avènement de la "musique concrète" et de la musique expérimentale, emmenées par les pionniers Pierre Schaeffer, Karlheinz Stockhausen ou John Cage, et étoffées par la suite par des artistes comme Jean-Michel Jarre.

Le duo français KIZ explore ici toute la richesse de ce courant en rendant visite à huit musiciens anglais, allemands, suédois ou américains, pour les suivre dans leur "chasse aux sons" et les observer à la table de mixage.

Qui sont les artistes sonores d aujourd hui et où trouvent-ils leur inspiration avant-gardiste ?

Comment sont-ils parvenus à promouvoir leur art, pourtant peu accessible au profane ?


Un passionnant voyage transmédia dans le monde des sons, à poursuivre sur le web.


          
Soundhunters
Réalisation: Beryl Koltz


Source: arte.tv

Jean Michel Jarre - "A Journey into Sound" (Arte, German 2015)


Jean-Michel Jarre - A Journey into Sound (Arte -19.09.2015)


Regie: Birgit Herdlitschke

Jean-Michel Jarre revolutioniert mit seinen Synthesizer-Klängen die Musikwelt und ist einer der größten französischen Popstars aller Zeiten. Mit dem Film von Birgit Herdlitschke erobert ARTE bislang unbekanntes Terrain: Es ist die erste TV-Dokumentation über Jean-Michel Jarre.

Sie begleitet den 66-Jährigen bei den Aufnahmen zu seinem neuen Album, mit dem er sich einen Traum erfüllt: Er ist um die Welt gereist und hat mit Legenden der elektronischen Musik Songs eingespielt - unter anderem mit Vince Clarke, Moby, Little Boots und Gesaffelstein.

Diese Begegnungen bilden das Rückgrat des Films. Von hier aus blickt Jarre zurück auf sein Leben und seine Karriere: von der Kindheit in Lyon und Paris über erste Experimente mit elektronischen Klängen bis zum Übernacht-Erfolg mit "Oxygène". Er erklärt uns, was ihn an elektronischer Musik bis heute fasziniert und erzählt, warum er selbst bei Auftritten vor einem Millionenpublikum seine Melancholie nicht loswird und was sein Vater damit zu tun hat.

Umfangreiches Filmmaterial aus privaten und öffentlichen Archiven bebildert die persönliche Zeitenreise und die Highlights seiner Karriere.

Ergänzt mit aktuell gedrehten Szenen entsteht ein umfassendes Bild des Klangpioniers der elektronischen Musik. Zu Wort kommen neben Jean-Michel Jarre selbst auch seine Ex-Frau Charlotte Rampling, Freunde, Wegbegleiter und junge Musiker-Kollegen.







         


Source: arte.tv

Arte-Porträt über Jean-Michel Jarre



„A Journey into Sound“: In einem Porträt widmet sich Arte Jean-Michel Jarre, dem Vorreiter der elektronischen Musik. 

Von Stefan Jacobs

"A Journey into Sound 3": Zusammen mit Gary Newman (li.) spricht Jean-Michel Jarre in dem Arte-Porträt über Musik.

Wie der mitgereiste Gatte einer Geschäftsfrau läuft Jean-Michel Jarre vor ein paar Tagen hinter seiner Managerin durch die Lobby des Soho-Hauses in der Berliner Torstraße. Ein verträumt wirkender Mittfünfziger (der in Wahrheit 66 ist) mit Strubbelkopf und Fünftagebart. „Ist er das?“, fragt einer der Journalisten, die auf die Pressevorführung der Doku „A Journey into Sound“ warten, die am Sonnabend auf Arte gezeigt wird. „Ich hätte ihn nicht erkannt.“

80 Millionen verkaufte Tonträger



Das ist bemerkenswert bei einem Solisten, der 80 Millionen Tonträger verkauft hat und für Konzerte mit mehreren Millionen Besuchern im Guinness-Buch der Rekorde steht. Wohl jeder Europäer über 30 kennt Jarres Musik – längst nicht jeder weiß das auch. Die Autorin Birgit Herdlitschke „lüftet das Geheimnis von Jarres enormem Erfolg“, (Arte). Falls es da ein Geheimnis gibt.

Den Franzosen lernte sie als Kind auf die übliche Weise kennen: „Mein Vater hat seine Super-Acht-Unterwasserfilme mit seiner Musik unterlegt.“ Mit jenem Pfeifen und Rauschen, das aus der Tiefsee oder Unwettern herzurühren schien und anschwoll, bis es einen hymnischen Rhythmus anschwemmte, den die Welt bis dahin nicht gehört hatte. Nicht gehört haben konnte, weil es mangels Elektronik noch keine elektronische Musik gab.
Es ist fast rührend, wie Jarre mit seiner Ex-Frau, der Schauspielerin Charlotte Rampling, durch Paris spaziert: zwei jung gebliebene Rentner, die mit scharfem Auge auf alte Zeiten blicken. In einem Parkcafé erzählt Rampling, wie sie 1976 schwanger in der Badewanne saß und aus einem anderen Zimmer das noch unveröffentlichte „Oxygène“ herüberschwappte. „Mir war klar, dass das entweder nichts wird oder etwas Großes.“ Es wurde erst mal nichts, weil die Plattenfirmen keine acht Minuten langen Stücke ohne Gesang herausbringen mochten. Dann wurde „Oxygène“ das meistverkaufte Album aller Zeiten in Frankreich.

Herdlitschke kommt Jarre nahe, ohne dass es peinlich wird


Herdlitschke kommt Jarre nahe, ohne dass es peinlich wird. Vielleicht hat Jarre sie so dicht herangelassen, weil er zu schüchtern ist, um Nein zu sagen. Oder so uneitel, wie er beim Termin in Berlin wirkt. Der Film kommt ohne Experten aus. Am Beispiel brandender Wellen kann Jarre selbst erklären, wie seine Musik funktioniert. Im Studio diskutiert er für sein demnächst erscheinendes Album „Electronica“ mit Moby und Vince Clarke und Pete Townshend über den Charakter von Klängen in einer Präzision, die keiner weiteren Erklärung bedarf. Und Herdlitschke lässt ihre Protagonisten sprechen, mischt Altes und Neues, ohne sich selbst vorzudrängeln. So wird in einer knappen Stunde plausibel, wie aus dem ernst von einer Kinderschaukel blickenden Lyoner Jungen Jean-Michel der Weltstar Jarre wurde. Die ersten Synthesizer waren nicht nur sein Spielzeug. Niemand sonst holte Vergleichbares aus ihnen heraus. Das unterscheidet Durchschnittsmensch und Genie.
- „Jean-Michel Jarre: A Journey into Sound“, Samstag, 21 Uhr 45, Arte

Source: tagesspiegel.de