Vous allez bientôt vous produire à Forest National. Pour 
vous, par rapport aux pyramides ou à la muraille de Chine, jouer à 
Forest National, c’est comme jouer dans le jardin du voisin, non?
Jean-Michel
 Jarre. - C’est vrai, mais c’est ça qui est intéressant. Se dire que la 
plus grand salle de Bruxelles devient intimiste. C’est ça qui m’amuse, 
ce jeu d’échelle que je vais intégrer à la scénographie.
Etes-vous dans la vie, comme sur scène, un homme-happening?
Qu’entendez-vous par là?
Etes-vous un homme surprenant?
Ce
 serait très présomptueux de ma part de le dire, il faut demander à mon 
entourage. J’aime bien l’idée de ne pas répéter les choses…
Qu’est-ce qu’elle en pense, votre femme?
Apparemment, ça a l’air de lui convenir, so far…
Votre femme qui s’appelle Anne Parillaud…
Exactement.
Que pensez-vous de la chirurgie esthétique pour les hommes?
Heu...
 Je ne suis aujourd’hui contre rien à partir du moment où les gens se 
sentent bien dans leur peau. C’est une question personnelle. Maintenant,
 l’exploitation qui en est faite, l’idée que ce soit un passage obligé 
pour avoir sa place dans la société, c’est dangereux. Qu’on nous impose 
une image à laquelle il faudrait ressembler, c’est difficile pour les 
femmes, et ça va l’être de plus en plus pour les hommes dans les années à
 venir.
Avez-vous déjà eu recours à la chirurgie esthétique?
Non,
 pas du tout. J’ai la chance d’avoir un capital génétique qui n’est pas 
trop mauvais. Je sais qu’il y a des gens à Paris qui se vantent d’avoir 
fait des choses sur moi…
Ah bon? Il y a des chirurgiens qui vous utilisent comme carte de visite?
Oui,
 c’est ce qu’on m’a rapporté. Ce qui a beaucoup fait réagir ma mère qui 
tient absolument à garder le contrôle et la responsabilité absolus de 
l’état dans lequel je me trouve aujourd’hui.
Et votre maman vous a engueulé!
Non,
 elle ne m’a pas engueulé mais elle trouve ça fort que des gens puissent
 dire ça. Pour elle, je tiens à affirmer haut et fort que je ne suis 
passé dans aucun cabinet de chirurgie esthétique. Mais si c’était le 
cas, je le dirais. Une fois de plus, c’est une question personnelle, 
chacun fait ce qu’il veut.
Ça veut dire que vous avez peut-être vendu votre âme au diable, parce que vous êtes quand même encore bien fichu pour votre âge!
Je
 vous dis, c’est essentiellement un problème génétique. Ma mère a 94 
ans, elle n’a pratiquement pas de rides et elle est en pleine forme.
Quels sont vos rapports avec la presse people?
Ils
 ne sont pas mauvais. Comme une grande partie de l’Europe le sait, j’ai 
été victime de la presse people il y a quelques années, mais elle s’est 
plutôt bien conduite avec moi…
Elle vous a quand même bien cherché à l’époque de votre relation avec Isabelle Adjani…
Ah, totalemen ! Elle m’a non seulement bien cherché mais aussi bien trouvé. J’avais des paparazzi jusqu’au fond de mes placards…
C’était malin de sortir avec Adjani!
On
 ne peut pas dire les choses comme ça… C’est quelque chose qui m’a 
beaucoup heurté. Je me suis gardé de faire tout commentaire, et je n’en 
ferai pas plus aujourd’hui. C’était un non-événement. Quand on reste un 
an avec quelqu’un, qu’on n’a pas d’enfant, ça ne veut pas dire 
grand-chose… Mais tout ça est bien loin derrière moi, c’est de la 
préhistoire personnelle.
J’imagine que c’était important de vous réconcilier avec votre père?
Très
 important. J’ai beaucoup souffert dans la première partie de ma vie de 
cet éloignement, de cette béance qu’il y avait entre mon père et moi 
qui, heureusement, s’est comblée au fil du temps.
Source: www.moustique

 
 
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