Festival de Carthage - Tunisie - 12.08.2013
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02/02/2014
28/08/2013
19/08/2013
17/08/2013
16/08/2013
Jean Michel Jarre au Festival International de Carthage
Jean Michel Jarre au Festival International de Carthage
Un tsunami de bonheur
L’avalanche Jean Michel Jarre a déferlé, lundi dernier, sur la scène du festival de Carthage emportant avec elle, dans la joie et la bonne humeur, un public on ne peut plus conquis.
Installé derrière son clavier ou machine à effets avec ses différents instruments de musique (dont certains sont de sa propre création), le compositeur du célèbre morceau et album de musique électronique «oxygène» (vendu à plus de 18 millions d’exemplaires à travers le monde), accompagné de son groupe (entre autres batterie et claviers), a joué dans un théâtre archicomble devant un public, venu en masse, écouter et voir, in situ, les performances sonores et visuelles qui ont fait la renommée de l’artiste français.
D’innombrables faisceaux lumineux ont jailli, tous azimuts, baignant de leurs couleurs une foule déchaînée qui n’a pas hésité à suivre la cadence, dansant tantôt aux rythmes des ondes musicales ou admirant, tantôt, les fresques de lumières qui prenaient forme devant eux. Connu pour être un pionnier dans son domaine, Jean Michel Jarre, qui a tenu à confirmer la tenue de son concert en Tunisie malgré la conjoncture actuelle, a su réchauffer les cœurs et les esprits avec son concert qui est lui-même une œuvre d’art à grande échelle, alliant son et image. La soirée était tout bonnement magique et l’on a pu, pendant plus d’une heure, respirer une grande bouffée d’oxygène apportée par ses notes électroniques et ses manifestations luminaires.
Trois jours pour installer et mettre au point ce concert et le résultat était à la hauteur de l’effort avec des moments forts, à l’instar de la performance avec la harpe laser, dont les cordes sont des faisceaux de lumières, inventée par l’artiste ou encore quand ce dernier a invité le public à participer au spectacle en illuminant l’espace avec les téléphones portables.
«Je suis heureux d’être parmi vous en ces moments», a-t-il crié drapé des couleurs de la nation avant de nous mener vers sa dernière destination futuriste. Rien de plus exaltant, par ces temps moroses, que de se projeter, le temps d’un concert, dans un futur instantané et féerique fait de lumières et de joie.
Auteur : Meysem Marrouk
15-08-2013
Installé derrière son clavier ou machine à effets avec ses différents instruments de musique (dont certains sont de sa propre création), le compositeur du célèbre morceau et album de musique électronique «oxygène» (vendu à plus de 18 millions d’exemplaires à travers le monde), accompagné de son groupe (entre autres batterie et claviers), a joué dans un théâtre archicomble devant un public, venu en masse, écouter et voir, in situ, les performances sonores et visuelles qui ont fait la renommée de l’artiste français.
D’innombrables faisceaux lumineux ont jailli, tous azimuts, baignant de leurs couleurs une foule déchaînée qui n’a pas hésité à suivre la cadence, dansant tantôt aux rythmes des ondes musicales ou admirant, tantôt, les fresques de lumières qui prenaient forme devant eux. Connu pour être un pionnier dans son domaine, Jean Michel Jarre, qui a tenu à confirmer la tenue de son concert en Tunisie malgré la conjoncture actuelle, a su réchauffer les cœurs et les esprits avec son concert qui est lui-même une œuvre d’art à grande échelle, alliant son et image. La soirée était tout bonnement magique et l’on a pu, pendant plus d’une heure, respirer une grande bouffée d’oxygène apportée par ses notes électroniques et ses manifestations luminaires.
Trois jours pour installer et mettre au point ce concert et le résultat était à la hauteur de l’effort avec des moments forts, à l’instar de la performance avec la harpe laser, dont les cordes sont des faisceaux de lumières, inventée par l’artiste ou encore quand ce dernier a invité le public à participer au spectacle en illuminant l’espace avec les téléphones portables.
«Je suis heureux d’être parmi vous en ces moments», a-t-il crié drapé des couleurs de la nation avant de nous mener vers sa dernière destination futuriste. Rien de plus exaltant, par ces temps moroses, que de se projeter, le temps d’un concert, dans un futur instantané et féerique fait de lumières et de joie.
Auteur : Meysem Marrouk
15-08-2013
After the concert, Jarre received a souvenir
from the local authorities: Sakli Mourad, Director of the International
Festival of Carthage and the Minister of Culture Mehdi Mabrouk.
15/08/2013
Soirée Jean Michel Jarre: L'illusionniste...Carthage se souviendra du Maître, Génie et Ami du Pays
13 Août 2013
Il est apparu au milieu de la foule sous le halo d'un projecteur, venu de nulle part. Le maître de la musique électronique, le français Jean Michel Jarre dans son costume noir, tel un cosmonaute naufragé du ciel, sautillait hier soir au beau milieu d'un public fiévreux qui essayait de le toucher, d'immortaliser l'instant par la photo. Un projecteur-poursuite le dirigea jusqu'à la scène où son dispositif instrumental prend la forme d'un vaisseau spatial prêt à décoller. Aucun décor sauf un revêtement du sol par des tapis typiquement tunisiens, où sont installés ses quatre musiciens: batteur, arrangeur, synchroniseur et synthétiseur aux cordes.
Jean Michel Jarre, le dramaturge du son, le maître des lumières a plongé Carthage, site et monuments, dans le noir. 22Heures tapante, les retardataires avaient du mal à trouver le chemin des gradins.
Les policiers, nerfs à vifs, se demandaient comment pouvoir assurer la sécurité dans ce trou noir qu'est devenu l'amphithéâtre.
Aux premiers décibels, les lumières fusent, jaillissent et envahissent les lieux. Des faisceaux s'élancent vers le ciel, rejoindre ou déranger la quiétude de quelques étoiles. A se demander d'ailleurs: Les aiguilleurs du ciel ont-t-ils prévenu les pilotes de ligne qu'un corps lumineux pourrait croiser leur route?
Des doigts de Jean Michel Jarre, naissent les rythmes, et prend forme une musique magnétique aux tonalités tantôt reposante et relaxante, tantôt dynamique mettant le public sur orbite.
Illusionniste, il dessinait par le biais de la lumière en trois D des structures et des formes architecturales. Sur scène, tout lui servait de réflecteur à des rayons de lumière: les instruments, les arbres, les colonnes de l'amphithéâtre, le minaret de la mosquée et même les têtes qui tournent, jouent le jeu et participent inconsciemment à une scénographie ingénieuse.
Carthage est devenue le temps d'un concert, hors du temps, une boule scintillante. Impossible de se retenir et lutter contre les pulsions de la fête et de la joie. Bissé fortement et avec persistance, Jean Michel Jarre "heureux et fier" de se trouver "Là et Maintenant" insiste-t-il, l'a bien compris "La Tunisie est bien vivante".
"La soirée sera celle de la dignité, de l'espérance et de la musique" a-t-il balancé avant d'entamer son spectacle en Tunisie et sur le site de Carthage, "son rêve d'enfant", a expliqué l'artiste, l'ambassadeur de bonne volonté de l'Unesco depuis une vingtaine d'années. Offrant une parfaite osmose entre musiques atmosphériques et images d'une fiction numérisée et d'une réalité documentarisée, Jean Michel Jarre a emporté son public cosmopolite vers un monde où le non retour qui semble irréel demeure cependant un rêve partagé.
A l'âge de 65 ans, Jean Michel Jarre, comme un électron sur scène, a été pour l'assistance "Phénoménal, exceptionnel, spectaculaire".
C'est ainsi qu'ils se sont exprimés, soit par les mots, les regards, ou les larmes aux yeux, quant le visiteur et les hôtes de Carthage se sont partagés, au rythme d'une musique mélancolique, un moment solennel et magique: brandissant leurs portables, ils voulaient, transmettre au monde entier, l'image d'un pays merveilleux et d'un peuple pacifique... mais aussi un message de paix et de tolérance.
Atomisant les conventions théâtrales, musicales et chorégraphiques, le spectacle est basé sur des scènes textuelles, des images soutenues par le son et la densité des lumières. Des images qui se dressent pour nous rappeler : la nature se décompose mais rien ne se perd tout se transforme. Loin du rien, du non jeu et de toute forme de représentation mimétique, les mots sont hurlés et criés pour pénétrer tout simplement par la magie du son et la puissance du mouvement. Dans ce récit de fiction-réalité, la forme impose sa force nue: ce ne sont plus des corps qui bougent mais plutôt des électrons qui naviguent dans tous les sens pour dire que tôt ou tard, le pardon aux intrus est interdit. Virtuose d'effets illusionnistes, de chuchotements, où le regard et l'ouïe s'enfoncent comme dans le trou profond d'un oeilleton, Jean Michel Jarre avait lancé à sa manière le cri de révolte "Carthage".
Sur le site de Carthage, l'art a installé son mot d'ordre: c'est la musique qui ritualise, adoucit et humanise. Il a joué pour la femme tunisienne "Samira, Dalila, Malika...", qu'il a croisées lors de sa visite au village SOS Gammarth. Parrain de l'un des enfants de ce village, il a dédié sa musique aux enfants d'aujourd'hui, aux Hommes de Demain. Une dédicace propre à lui: "Education, Education et Education", avant de dédier son célèbre et vieux morceau "Oxygène" à tous les Tunisiens.
Sonder l'inconscient sur scène, c'est ce qui fait de lui le maître et le génie, Jean Michel Jarre, l'illusionniste mais aussi le visionnaire a emporté son public vers un dialogue avec l'autre, l'invitant ainsi à "comprendre ce qui se passe dans la tête des Hommes et le monde vers lequel nous allons".
Il est apparu au milieu de la foule sous le halo d'un projecteur, venu de nulle part. Le maître de la musique électronique, le français Jean Michel Jarre dans son costume noir, tel un cosmonaute naufragé du ciel, sautillait hier soir au beau milieu d'un public fiévreux qui essayait de le toucher, d'immortaliser l'instant par la photo. Un projecteur-poursuite le dirigea jusqu'à la scène où son dispositif instrumental prend la forme d'un vaisseau spatial prêt à décoller. Aucun décor sauf un revêtement du sol par des tapis typiquement tunisiens, où sont installés ses quatre musiciens: batteur, arrangeur, synchroniseur et synthétiseur aux cordes.
Jean Michel Jarre, le dramaturge du son, le maître des lumières a plongé Carthage, site et monuments, dans le noir. 22Heures tapante, les retardataires avaient du mal à trouver le chemin des gradins.
Les policiers, nerfs à vifs, se demandaient comment pouvoir assurer la sécurité dans ce trou noir qu'est devenu l'amphithéâtre.
Aux premiers décibels, les lumières fusent, jaillissent et envahissent les lieux. Des faisceaux s'élancent vers le ciel, rejoindre ou déranger la quiétude de quelques étoiles. A se demander d'ailleurs: Les aiguilleurs du ciel ont-t-ils prévenu les pilotes de ligne qu'un corps lumineux pourrait croiser leur route?
Des doigts de Jean Michel Jarre, naissent les rythmes, et prend forme une musique magnétique aux tonalités tantôt reposante et relaxante, tantôt dynamique mettant le public sur orbite.
Illusionniste, il dessinait par le biais de la lumière en trois D des structures et des formes architecturales. Sur scène, tout lui servait de réflecteur à des rayons de lumière: les instruments, les arbres, les colonnes de l'amphithéâtre, le minaret de la mosquée et même les têtes qui tournent, jouent le jeu et participent inconsciemment à une scénographie ingénieuse.
Carthage est devenue le temps d'un concert, hors du temps, une boule scintillante. Impossible de se retenir et lutter contre les pulsions de la fête et de la joie. Bissé fortement et avec persistance, Jean Michel Jarre "heureux et fier" de se trouver "Là et Maintenant" insiste-t-il, l'a bien compris "La Tunisie est bien vivante".
"La soirée sera celle de la dignité, de l'espérance et de la musique" a-t-il balancé avant d'entamer son spectacle en Tunisie et sur le site de Carthage, "son rêve d'enfant", a expliqué l'artiste, l'ambassadeur de bonne volonté de l'Unesco depuis une vingtaine d'années. Offrant une parfaite osmose entre musiques atmosphériques et images d'une fiction numérisée et d'une réalité documentarisée, Jean Michel Jarre a emporté son public cosmopolite vers un monde où le non retour qui semble irréel demeure cependant un rêve partagé.
A l'âge de 65 ans, Jean Michel Jarre, comme un électron sur scène, a été pour l'assistance "Phénoménal, exceptionnel, spectaculaire".
C'est ainsi qu'ils se sont exprimés, soit par les mots, les regards, ou les larmes aux yeux, quant le visiteur et les hôtes de Carthage se sont partagés, au rythme d'une musique mélancolique, un moment solennel et magique: brandissant leurs portables, ils voulaient, transmettre au monde entier, l'image d'un pays merveilleux et d'un peuple pacifique... mais aussi un message de paix et de tolérance.
Atomisant les conventions théâtrales, musicales et chorégraphiques, le spectacle est basé sur des scènes textuelles, des images soutenues par le son et la densité des lumières. Des images qui se dressent pour nous rappeler : la nature se décompose mais rien ne se perd tout se transforme. Loin du rien, du non jeu et de toute forme de représentation mimétique, les mots sont hurlés et criés pour pénétrer tout simplement par la magie du son et la puissance du mouvement. Dans ce récit de fiction-réalité, la forme impose sa force nue: ce ne sont plus des corps qui bougent mais plutôt des électrons qui naviguent dans tous les sens pour dire que tôt ou tard, le pardon aux intrus est interdit. Virtuose d'effets illusionnistes, de chuchotements, où le regard et l'ouïe s'enfoncent comme dans le trou profond d'un oeilleton, Jean Michel Jarre avait lancé à sa manière le cri de révolte "Carthage".
Sur le site de Carthage, l'art a installé son mot d'ordre: c'est la musique qui ritualise, adoucit et humanise. Il a joué pour la femme tunisienne "Samira, Dalila, Malika...", qu'il a croisées lors de sa visite au village SOS Gammarth. Parrain de l'un des enfants de ce village, il a dédié sa musique aux enfants d'aujourd'hui, aux Hommes de Demain. Une dédicace propre à lui: "Education, Education et Education", avant de dédier son célèbre et vieux morceau "Oxygène" à tous les Tunisiens.
Sonder l'inconscient sur scène, c'est ce qui fait de lui le maître et le génie, Jean Michel Jarre, l'illusionniste mais aussi le visionnaire a emporté son public vers un dialogue avec l'autre, l'invitant ainsi à "comprendre ce qui se passe dans la tête des Hommes et le monde vers lequel nous allons".
En cette soirée du 12 août 2013, Carthage se
souviendra certainement de lui, l'artiste... et l'Ami du Pays, qui a
choisi de clôturer sa soirée, enveloppé dans le drapeau tunisien.
Tunisia-Company: SOS Children's Villages needs support!
13 août 2013
L'association SOS Villages d'Enfants a profité de la venue de Jean Michel Jarre dans la ville de Gammarth pour parler de son action au plus grand nombre et appeler une nouvelle fois le grand public à soutenir l'ONG.
Par Seif Eddine Yahia
La venue du musicien Jean Michel Jarre - qui devait donner un concert lundi au théâtre romain de Carthage - dans la ville de Gammarth a été l'occasion pour la structure SOS Villages d'enfants présente dans la ville de faire connaitre son action auprès de l'artiste, mais aussi et surtout auprès de la presse et du grand public.
Une ONG présente depuis 1984 en Tunisie
Présente depuis 1984 en Tunisie, l'association SOS Villages d'Enfants, créée en 1949, a pour objectif principal d'aider les enfants en danger ou privés de structure familiale. Pour cela, les Villages SOS intègrent des enfants jusqu'à 14 ans dans des fratries de 6 à 8 membres elles-mêmes prises en charge par des «Mamans SOS». Dans le même temps, les éducateurs du centre forment les jeunes afin de faciliter leur intégration socioprofessionnelle. Les Villages cherchent avant tout à faire en sorte que les frères et sœurs, déjà mis à mal par les circonstances de la vie, ne soient pas séparés dans les fratries. Considérant la structure familiale comme un élément fondamental pour le développement de l'enfant, SOS Villages d'enfants cherche à recréer un environnement serein et épanouissant pour ces enfants. Depuis son lancement en Tunisie en 1984, l'ONG a déjà ouvert 4 centres dans les villes de Gammarth, de Siliana, de Mahres et d'Akouda.
Le Village SOS de Gammarth, dont il était question samedi dernier, accueille plus d'une centaine d'enfants répartis dans 13 maisons SOS. Ce centre, actuellement dirigé par Ali Labiadh, a été le premier à avoir ouvert ses portes en Tunisie en 1984. Le travail des responsables et des éducateurs du village n'a eu de cesse d'être salué depuis.
Comme le rappelait Imen Naïja, responsable des relations publiques pour SOS Villages d'enfants, l'ONG a reçu en juin dernier le prix présidentiel des droits de l'enfant pour l'année 2013. La reconnaissance du travail de l'association n'est donc plus à prouver. Cependant, l'ONG a besoin de plus de visibilité auprès du grand public et des potentiels donneurs.
Pour résoudre ce problème, SOS Villages d'Enfants a récemment lancé
une campagne de publicité sur les deux chaînes publiques tunisiennes.
Les spots sont diffusés 3 à 4 fois par jour aux heures de grande écoute
afin de sensibiliser le grand public à l'action de SOS et d'inciter le
plus grand nombre à donner. De plus, plusieurs opérations de
communication et de sensibilisation ont été organisées à travers le pays
afin de développer la visibilité de SOS Villages d'Enfants.
Parrainages et sponsoring pour le village
Plusieurs formules existent pour aider l'association. Bien évidemment, les dons offerts de manière exceptionnels sont acceptés, mais l'ONG offre également la possibilité de parrainer un enfant à partir d'un dinar par jour. Ces parrainages peuvent être anonymes ou nominatifs. Les parrainages nominatifs offrent la possibilité aux parrains de suivre les progrès de leur filleul et d'avoir régulièrement des nouvelles de ces derniers.
Enfin, il existe un système de sponsoring destiné aux grands groupes. Certaines entreprises peuvent ainsi aider le Village à mieux fonctionner en participant au budget d'une des maisons à hauteur de 8.000 dinars par an. Plusieurs groupes à l'image de Tunisie Télécom, de Carrefour ou de Total sont déjà engagés en tant que partenaires auprès du Village de Gammarth.
Plus que jamais, en ces temps de crise les dons se révèlent nécessaires à la bonne tenue de ces villages et à la prise en charge des enfants.
Un grand hommage de Jean Michel Jarre à nos mamans SOS du Village d'Enfants SOS de Gammarth et à toutes les mamans SOS tunisiennes et à travers le monde. Nos mamans invitées au spectacle ont été très touchées de cet bel hommage . Merci au grand artiste et merci à toutes l'équipe du Festival International de Carthage pour son soutien.
Hommage de Jean Michel Jarre aux SOS mamans
Source: kapitalis.com
L'association SOS Villages d'Enfants a profité de la venue de Jean Michel Jarre dans la ville de Gammarth pour parler de son action au plus grand nombre et appeler une nouvelle fois le grand public à soutenir l'ONG.
Par Seif Eddine Yahia
La venue du musicien Jean Michel Jarre - qui devait donner un concert lundi au théâtre romain de Carthage - dans la ville de Gammarth a été l'occasion pour la structure SOS Villages d'enfants présente dans la ville de faire connaitre son action auprès de l'artiste, mais aussi et surtout auprès de la presse et du grand public.
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Jean Michel Jarre discute des modalités de parrainage des enfants avec les responsables du viilage. Il parrainera lui-même un enfant: Mohamed. |
Présente depuis 1984 en Tunisie, l'association SOS Villages d'Enfants, créée en 1949, a pour objectif principal d'aider les enfants en danger ou privés de structure familiale. Pour cela, les Villages SOS intègrent des enfants jusqu'à 14 ans dans des fratries de 6 à 8 membres elles-mêmes prises en charge par des «Mamans SOS». Dans le même temps, les éducateurs du centre forment les jeunes afin de faciliter leur intégration socioprofessionnelle. Les Villages cherchent avant tout à faire en sorte que les frères et sœurs, déjà mis à mal par les circonstances de la vie, ne soient pas séparés dans les fratries. Considérant la structure familiale comme un élément fondamental pour le développement de l'enfant, SOS Villages d'enfants cherche à recréer un environnement serein et épanouissant pour ces enfants. Depuis son lancement en Tunisie en 1984, l'ONG a déjà ouvert 4 centres dans les villes de Gammarth, de Siliana, de Mahres et d'Akouda.
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Les attestations de réussite scolaire des enfants du village bien mises en évidence. |
Le Village SOS de Gammarth, dont il était question samedi dernier, accueille plus d'une centaine d'enfants répartis dans 13 maisons SOS. Ce centre, actuellement dirigé par Ali Labiadh, a été le premier à avoir ouvert ses portes en Tunisie en 1984. Le travail des responsables et des éducateurs du village n'a eu de cesse d'être salué depuis.
Comme le rappelait Imen Naïja, responsable des relations publiques pour SOS Villages d'enfants, l'ONG a reçu en juin dernier le prix présidentiel des droits de l'enfant pour l'année 2013. La reconnaissance du travail de l'association n'est donc plus à prouver. Cependant, l'ONG a besoin de plus de visibilité auprès du grand public et des potentiels donneurs.
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L'entrée du village. |
Parrainages et sponsoring pour le village
Plusieurs formules existent pour aider l'association. Bien évidemment, les dons offerts de manière exceptionnels sont acceptés, mais l'ONG offre également la possibilité de parrainer un enfant à partir d'un dinar par jour. Ces parrainages peuvent être anonymes ou nominatifs. Les parrainages nominatifs offrent la possibilité aux parrains de suivre les progrès de leur filleul et d'avoir régulièrement des nouvelles de ces derniers.
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Ali Labiadh, directeur du village, attend vos dons. |
Enfin, il existe un système de sponsoring destiné aux grands groupes. Certaines entreprises peuvent ainsi aider le Village à mieux fonctionner en participant au budget d'une des maisons à hauteur de 8.000 dinars par an. Plusieurs groupes à l'image de Tunisie Télécom, de Carrefour ou de Total sont déjà engagés en tant que partenaires auprès du Village de Gammarth.
Plus que jamais, en ces temps de crise les dons se révèlent nécessaires à la bonne tenue de ces villages et à la prise en charge des enfants.
Un grand hommage de Jean Michel Jarre à nos mamans SOS du Village d'Enfants SOS de Gammarth et à toutes les mamans SOS tunisiennes et à travers le monde. Nos mamans invitées au spectacle ont été très touchées de cet bel hommage . Merci au grand artiste et merci à toutes l'équipe du Festival International de Carthage pour son soutien.
Hommage de Jean Michel Jarre aux SOS mamans
Source: kapitalis.com
14/08/2013
Photos: Jean Michel Jarre In Festival De Carthage 2013
13 août 2013
Un show exceptionnel et une production spéciale Carthage 2013 proposé par JEAN MICHEL JARRE pour la 21éme soirée du festival du Lundi 12 Août 2013.
Jean Michel Jarre, né Jean-Michel André Jarre le 24 août 1948 à Lyon, est un compositeur français de musique électronique. Il a vendu plus de 80 millions de disques.
Ses concerts légendaires ont attiré des foules impressionnantes aux quatre coins du globe, battant des records d’affluence qui lui ont permis de figurer à plusieurs reprises dans le livre Guinness, des records.
Découvrez l’artiste en photos lors de son spectacle au festival international de Carthage 2013.
Un show exceptionnel et une production spéciale Carthage 2013 proposé par JEAN MICHEL JARRE pour la 21éme soirée du festival du Lundi 12 Août 2013.
Jean Michel Jarre, né Jean-Michel André Jarre le 24 août 1948 à Lyon, est un compositeur français de musique électronique. Il a vendu plus de 80 millions de disques.
Ses concerts légendaires ont attiré des foules impressionnantes aux quatre coins du globe, battant des records d’affluence qui lui ont permis de figurer à plusieurs reprises dans le livre Guinness, des records.
Découvrez l’artiste en photos lors de son spectacle au festival international de Carthage 2013.
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Photos-jean-michel-jarre-in-festival-de-carthage-2013
Tunisie-Festival: Jean Michel Jarre enflamme Carthage
Il l'avait promis lors de la conférence de presse, Jean Michel Jarre souhaitait nous présenter le théâtre antique de Carthage d'une manière inédite. Le moins que l'on puisse dire c'est qu'il ne nous a pas menti.
Par Seif Eddine Yahia
Avant-hier soir, la scène ne ressemblait à rien de ce que nous avions pu voir jusqu'à présent. Jean Michel Jarre souhaitait faire de ce concert une rencontre entre tradition et modernité, et le matériel présent sur scène confirmait cette volonté. Le mélange entre les tapis traditionnels tunisiens et les synthétiseurs et autres machines sorties de la salle de contrôle de l'USS Enterprise offraient un contraste saisissant.
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Le public de Carthage re-découvre la fameuse harpe Laser. |
Avant le début du show, la scène et les gradins étaient totalement enfumés pour les besoins du show lumineux. Malgré le prix élevé des places, le théâtre était rempli et les spectateurs étaient déjà déterminés à donner de la voix, comme en attestent les réactions suite à l'arrivée de Mehdi Mabrouk, notre actuel ministre de la Culture, parmi les spectateurs du premier rang, accompagnée de huées bien sonores.
Après l'hymne national, la scène vide s'est illuminée et une introduction musicale rappelant fortement le début du morceau polémique ''New Slaves'' de Kanye West, a résonné dans le théâtre. Et alors qu'on attendait une entrée classique du musicien par l'arrière de la scène, celui-ci a tenu à passer par les gradins. Standing-ovation et applaudissements des spectateurs lors de la descente du musicien au milieu du public.
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Jarre rend hommage à Carthage, berceau de «la plus vieille démocratie de l'histoire». |
Heureux de jouer dans le «berceau de la plus vieille démocratie du monde»
En montant sur scène, Jean Michel Jarre a tenu à déclarer son amour pour la Tunisie et le plaisir qu'il avait à jouer dans un des plus beaux sites de l'histoire de l'humanité, berceau de «la plus vieille démocratie de l'histoire».
Après ce discours qui a ravi le public, l'artiste a commencé par ''Oxygène part. II''. Jean Michel Jarre a ensuite tranquillement commencé le show lumineux avec les parties 5 et 7 d'''Equinoxe''. Un voyage sur un synthétiseur était proposé à l'écran alors qu'une cage laser encerclait le compositeur et ses trois musiciens.
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Entouré de ses deux complices de claviers et de son batteur, Jarre a réservé ses meilleurs effets et ses morceaux les plus festifs |
Comme il l'avait promis à la conférence de presse, le musicien français a également fait usage du Thérémine, connu pour avoir été le premier instrument de l'histoire de la musique électronique. Pendant 5 minutes, le compositeur a montré l'étendue des capacités de cet instrument inventé en 1919.
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L'artiste fait corps avec ses synthétiseurs pour produire un show féérique. |
Un hommage aux femmes tunisiennes et à SOS Villages d'Enfants
A la veille de la journée de la femme, Jean Michel Jarre a souhaité saluer la femme tunisienne, avec une pensée particulière pour celles qu'il avait rencontrées lors de sa visite du Village SOS de Gammarth, samedi dernier.
Souvenirs de Chine, le morceau suivant a donné lieu à la projection d'un film intitulé ''Masks'' et reprenant dans ses effets visuels les variations du morceau.
Par la suite, les différentes variations d'''Oxygène'', ''RDV'' et ''Equinoxe'' ont permis à Carthage de vibrer et de briller de mille feux tout au long de la soirée grâce aux différents jeux de lumière.
Le public était bien évidemment heureux d'entendre, à la fin du concert, le morceau ''Oxygène 4'', qui avait fait connaitre l'artiste sur l'ensemble de la planète dans les années 70 et s'est levé comme un seul homme pour acclamer ce classique de la musique contemporaine.
Au premier départ de Jean-Michel Jarre, le public était debout, les applaudissements redoublaient d'intensité et tout le monde souhaitait un retour de l'artiste. Et c'est drapé de l'étendard tunisien que le musicien est revenu sur scène : une manière de plus de déclarer son amour à notre pays. Entouré de ses deux complices de claviers et de son batteur, il avait bien évidemment réservé ses meilleurs effets et ses morceaux les plus festifs pour le rappel, montrant qu'il était encore capable de nous surprendre après plus d'une heure trente de show.
Quatre compositions ont été interprétées lors de ce rappel, dont ''Téo et Téa'', extrait de son album éponyme sorti en 2007. En confiance pendant le rappel, le musicien s'est même permis, pour un des morceaux, de sortir un clavier de commande (ou keytar), instrument un peu daté qu'on avait plus revu depuis la grande époque des Modern Talking dans les années 80.
Pour le dernier morceau, intitulé ''Fin de siècle'', Jean Michel Jarre a souhaité que chaque spectateur participe à l'aide de son téléphone portable ou de son briquet, et c'est donc sous une pluie d'étoiles artificielles que le pionnier de la musique électronique a quitté la scène de Carthage.
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C'est sous une pluie d'étoiles artificielles que le pionnier de la musique électronique a terminé son concert à Carthage. |
Un moment de communion
Avant-hier soir, il s'est passé quelque chose d'unique à Carthage: un véritable moment de communion entre un artiste et un public. Pour la première fois depuis le début du festival, on a vu tout le public adhérer à un artiste, si bien que même les chaises du premier rang, habituellement peu enclines au mouvement, se sont animées lors de cette soirée. Que l'on aime ou non la musique électronique et le style de Jean Michel Jarre, on ne pouvait que rester scotché devant la performance d'hier. Une réussite totale.
Source: kapitalis.com
En vidéo : le Méga Concert de Jean Michel Jarre à Carthage
13/08/2013
La scène de Carthage a été illuminée par les ondes musicales et les atmosphères que crée un des pionniers de la musique électronique Jean Michel Jarre.
« Visiter Carthage était pour moi un rêve d’enfant, j’étais et je le suis encore fasciné par des personnages comme Hannibal » tous ces éléments là font que le concert de Jean Michel Jarre a été un concert d’exception.
En artiste universel et en même temps ambassadeur de l’Unesco, il a tenu à être parmi nous sans hésiter un seul instant à venir comme certains de ces artistes pris de peur suite aux évènements tragiques qu’a connu notre pays.
C’était un méga spectacle, où le son et la lumière évoluent dans un espace d’un autre temps, une musique électro-acoustique n’est nullement dépourvue de message. Des instruments des plus insolites ont été mis en avant comme la harpe laser inventée et modifié par Jean Michel Jarre dont les cordes sont des faisceaux de lumières.
Inventif, magique et futuriste, le concert de Jean Michel Jarre s’est imprègné du lieu et de son énergie pour le lui rendre en son et lumière.
Photos:
Soorce: tuniscope.com
19/07/2013
Programme de la 49ème édition du Festival International de Carthage

Le programme complet de la 49ème édition du Festival de Carthage qui se tiendra du 12 juillet au 17 août 2013, a été dévoilé lors d’une conférence de presse tenue, aujourd’hui 20 juin, à Tunis.

Vendredi 12 juillet : Choeur de l’Armée Rouge (Russie)
Samedi 13 juillet : One Republic (Etats Unis)
Dimanche : Ballet de l’Opéra de Pékin (Chine)
Mardi 16 juillet : Tsunami, pièce de théâtre de Fadhel Jaïbi (Tunisie)
Mercredi 17 juillet : Shaggy (Jamïque)
Jeudi 18 juillet : El Hadhra de Fadhel Jaziri (Tunisie)
Vendredi 19 juillet : La Notte Della Taranta/Nafra (Italie/Malte)
Samedi 20 juillet : Cheb Khaled (Algérie)
Dimanche 21 juillet : Zied Gharsa (Tunisie)
Mardi 23 juillet : Monstranun’s, pièce de théâtre de Ezzeddine Gannoun (Tunisie)
Mercredi 24 juillet : Patricia Kaas (France)
Jeudi 25 juillet : Irish Celtic (Irlande)
Vendredi 26 juillet : Zohra Lajnef/ Samir Loussif (Tunisie)
Samedi 27 juillet : Lotfi Bouchnak (Tunisie)
Dimanche 28 juillet : Pandit Rajendra Gangani (Inde)
Lundi 29 juillet : Salif Keita/ Manu Dibango (Mali Cameroun)
Mardi 30 juillet : George Benson (Etats Unis)
Mercredi 31 juillet : Paco de Lucia (Espagne)
Jeudi 1er août : Hiz ya weez, film de Brahim Letaëf (Tunisie)
Vendredi 2 août : Hassen Dahmani/Asma Manwwar (Tunisie/ Maroc)
Samedi 3 août : Mohamed Moatamedi/Alim Qasimov (Iran/ Azerbaïdjan)
Dimanche 4 août : Akcent (Roumanie)
Lundi 5 août : Majda Roumi (Liban, avec la participation de l’Orchestre symphonique tunisien)
Mardi 6 août : Sami Lejmi (Tunisie)
Mercredi 7 août : Compagnie Mathieu Chevalier pour la Comédie musicale (France)
Jeudi 8 août : Kadhem Essaher et Yosra Mahnouch (Irak/Tunisie)
Lundi 12 août : Jean-Michel Jarre (France)
Mercredi 14 août : Mohamed Ali Kammoun/Karim Ziad/Hamid Kasri (Tunisie/Algérie) et Maroc)
Jeudi 15 août : Omar Khairat (Egypte, avec la participation de l’orchestre symphonique tunisien)
Vendredi 16 août : Nawel Ghachem/Hassine Jesmi (Tunisie/Emirats arabes unis)
Samedi 17 août : Fire of Anatolia (Turquie)
Le site officiel de la 49ème édition du festival international de Carthage qui se tiendra du 12 juillet au 17 Aout 2013.
festivaldecarthage.com
Monument tunisie: Le théâtre romain de Carthage



L’érection de ce théâtre niché dans la partie inférieure de la colline de l’Odéon remonte au IIe siècle apr. J.-C., il a la particularité de s’adosser à une colline, sans s’appuyer sur elle. En effet, ses gradins reposent sur un système complexe de voûtes qui le mettent à l’abri des mouvements du terrain.
Outre les représentations théâtrales, cet espace accueillait diverses manifestations littéraires et le célèbre Apulée y déclama maintes œuvres.
Détruit au cours du Ve siècle par les vandales, il a été exhumé à la fin du XIXe siècle, partiellement restauré et réutilisé pour la présentation de pièces de théâtre ou de galas musicaux.
ce haut lieu de la culture romano-africaine possédait une architecture remarquable, caractérisée par des rangées de gradins en demicercle qu’on évalue à environ 100 m de diamètre. Le marbre de Chemtou, vert et rose, aurait servi à la fabrication des piliers revêtus de chapiteaux corinthiens.
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