Comme vous pourrez le voir sur TF1, les techniques employées sont étonnantes de précision et d’ingéniosité technologique. Avec des images au laser, des feux d’artifice de couleur : « le plus impressionnant, c’était la harpe laser, dit Jean-Michel Jarre. Elle dispose d’une quinzaine de rayons lumineux dessinant les cordes de l’instrument. Il suffit, pour jouer une note, de passer la main à travers l’instrument. »
Mais un tel concert n’est-il pas un peu inhumain ?
« Pas du tout, répond Jean-Michel. Une  chorale de cent vingt petits Américains et huit musiciens professionnels  m’ont accompagné sur la plate-forme. L’un des morceaux devai être joué  au saxophone par Ron Mc Nair, l’un des astronautes de la navette  spatiale « Challenger » qui a explosé en janvier dernier. J’ai eu  beaucoup de peine. Avec Ron, nous étions devenus de bons amis. C’est  Kirk Whalum, l’un de ses proches qui l’a interprété. Nous avons dédié  aux victimes de la tragédie de « Challenger » le dernier passage du 33  tours, « Last rendez-vous. »
Malgré le public record, le concert de  Jean-Michel a été le premier à ne pas provoquer de bagarres ou  d’émeutes. Il a, depuis, été acheté dans le monde entier, de l’australie  au Japon, du Brséil à la Hollande, de l’Espagne au danemark, et diffusé  en stéréo, en Angleterre, par la BBC. Il a même été sélectionné pour  les Emmy Awards (l’équivalent américain des 7 d’or) et le disque a lui  ausi fait des vente-record. Au hit anglais, il est passé, en un mois, de  la 74è à la 9è place. En attendant Lyon et son prochain disque,  Jean-Michel se repose dans sa grande maison des Yvelines, désertée, le  jour où nous l’avons rencontée, par Charlotte Rampling (qui s’occpait de  la postsynchronisation de « Angel Heart », le film d’Alan Parker dans  lequel elle tourne au côté de Mickey rourke) et par leurs trois enfnts  encore en vacances : « En ce moment, je dors, je dors et je dors pour  ratrapper le sommel perdu. Je lis – des revues surtout – et je me balade  avec mes chiens Tango et Polka. »
  La maison des Jarre-Rampling ressemble à  un peitit musée d’art moderne. Dans chaque recoin des gadgets  insolites, desr robots, des postes de radio des années 80 à 60, des  transistors multivolts, des juke-boxes importés : « C’est vrai, je suis  très collectionneur, mais ce n’est pas le propre des artistes de  collectionneur les idées, les mélodies ou les objets. Je n’amasse pas  des objets dans l’unique but de les posséder, mais seulement pour en  admirer la beautéé. En générale, ils sont liés à un moment de ma vie et  me remettent en mémoore mes souvenirs. Mon époque favorite pour la  création artistique est les années 50. » Jean-Michel Jarre est un homme  heureux. Il travaille chez lui aux heures qui lui conviennent et a fait  installer dans une remise un véritable studio d’enregistrement ultra  sophistiqué : « J’aime composer, faire mes maquettes te enregistrer au  calme, comme ici à la campagne. J’y suis très libre et entouré de ma  famille. Les enfants aiment bien veni me voir au studio. En revanche,  j’ai besoin d’une atmosphère urbaine pour achever mes disques, New-York  ou Paris. » Et cela lui réussit bien… 
Cécile Teysseyre




 
 
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