27/12/2014
22/12/2014
Merry Christmas!
Hello my friends, subscribers and visitors my Blog
Christmas wish is the ideal way to pray
for love and peace for all. Wishes can be given to anyone, whether you
know a person or not. It is the way to share your feelings and happiness
with all those whom you come across on this sacred occasion. You never
know; you might make a lonely person smile because of your Christmas
wish.
The idea of Christmas wishes can go a long way in maintaining relationships and creating a bond that can only become stronger with time. Christmas wishes come in many different forms but have one single essence - To spread peace and happiness on this sacred occasion.
The idea of Christmas wishes can go a long way in maintaining relationships and creating a bond that can only become stronger with time. Christmas wishes come in many different forms but have one single essence - To spread peace and happiness on this sacred occasion.
Love, Peace and Joy came down on earth on Christmas day to make you happy and cheerful.
May Christmas spread cheer in your
lives! May all your days be merry and bright and may your Christmas be
white! Merry Christmas!
May your world be filled with warmth
and good cheer this Holy season, and throughout the year! Wish your
Christmas be filled with peace and love.
► Merry Christmas and Happy New Year!
► Feliz Navidad y Feliz Ano Nuevo!
► Joyeux Noël et nouvelle année heureuse!
► Glad jul och lyckligt nytt ar !
► Frohe Weihnachten und glückliches Neues Jahr!
► Spokojnych Świąt Bożego Narodzenia oraz Szczęśliwego Nowego Roku!
John 3:16 For God so loved the world, that he gave his only begotten Son, that whosoever believeth in him should not perish, but have everlasting life.
I Hope that you will feel free to share these video with family and friends the world over.
21/12/2014
La moitié de Air et Jean-Michel Jarre sur la même scène grâce à l'INA GRM le 16 décembre 2014 (photos)
Jean-Lionel Parot
Réunir deux gloires internationales de la musique électronique française sur fond d'innovations technologiques, c'était la cerise sur le gâteau que le GRM aura proposé à quelques privilégiés le 16 décembre 2014. Une moitié de Air et le compositeur Jean-Michel Jarre étaient réunis l'un pour un DJ Set l'autre pour célébrer l'ensemble de son oeuvre lors d'un émouvante remise de prix. Un cadeau créatif que le GRM proposait dans le cadre d'une présentation d'innovations de contrôle du son, certes technique, mais néanmoins tournée vers des exploitations ouvertes à toutes les musiques contemporaines. Retour en images sur une soirée où le répertoire contemporain et l'électro pop se seront succédés en parfaite symbiose.
Le GRM (Groupe de Recherche Musical) affilié à l'INA (Institut National de l'audiovisuel) organisait une soirée au Palais de Tokyo le 16 décembre 2014. L'occasion de montrer à un public averti et privilégié les dernières évolutions en matière de contrôle du son, l'occasion aussi d'honorer un de ses membres les plus populaires : Jean-Michel Jarre. Après quelques démonstrations en concert de membres et chercheurs du GRM, l'artiste qui avait explosé à la sortie de l'album Oxygen en 1976 rendra hommage au fondateur de cette structure : Pierre Schaeffer, en recevant un prix symbolique pour l'ensemble de son travail sonore. La soirée aura été clôturée par un autre illustre représentant de la scène électronique française de stature internationale, à savoir Jean-Benoit Dunkel : la moitié du duo versaillais Air.
Source: concertlive.fr
Réunir deux gloires internationales de la musique électronique française sur fond d'innovations technologiques, c'était la cerise sur le gâteau que le GRM aura proposé à quelques privilégiés le 16 décembre 2014. Une moitié de Air et le compositeur Jean-Michel Jarre étaient réunis l'un pour un DJ Set l'autre pour célébrer l'ensemble de son oeuvre lors d'un émouvante remise de prix. Un cadeau créatif que le GRM proposait dans le cadre d'une présentation d'innovations de contrôle du son, certes technique, mais néanmoins tournée vers des exploitations ouvertes à toutes les musiques contemporaines. Retour en images sur une soirée où le répertoire contemporain et l'électro pop se seront succédés en parfaite symbiose.
Jean michel Jarre Palais de Tokyo le 16 décembre 2014 |
Le GRM (Groupe de Recherche Musical) affilié à l'INA (Institut National de l'audiovisuel) organisait une soirée au Palais de Tokyo le 16 décembre 2014. L'occasion de montrer à un public averti et privilégié les dernières évolutions en matière de contrôle du son, l'occasion aussi d'honorer un de ses membres les plus populaires : Jean-Michel Jarre. Après quelques démonstrations en concert de membres et chercheurs du GRM, l'artiste qui avait explosé à la sortie de l'album Oxygen en 1976 rendra hommage au fondateur de cette structure : Pierre Schaeffer, en recevant un prix symbolique pour l'ensemble de son travail sonore. La soirée aura été clôturée par un autre illustre représentant de la scène électronique française de stature internationale, à savoir Jean-Benoit Dunkel : la moitié du duo versaillais Air.
Source: concertlive.fr
17/12/2014
Une Distinction Numérique de l’Ina attribuée à Jean Michel Jarre
Hier soir le Groupe de Recherches Musicales de l’Ina (Ina GRM)
présentait, lors d’une soirée concert exclusive au Palais de Tokyo ses
derniers outils. Une belle occasion pour plusieurs artistes de se livrer
à des performances et à des sets live et également un moment opportun
pour décerner une distinction numérique à Jean Michel Jarre en vue
d’honorer l’ensemble de sa carrière…
La distinction numérique a été conçue par l’Ina afin de rendre hommage aux personnalités qui participent à l’enrichissement du fonds audiovisuel français grâce à l’empreinte culturelle dont elles ont marqué leur époque.
Au cours de la soirée d’hier, Agnès Saal, présidente-directrice générale de l’Ina, a remis une distinction numérique au compositeur français Jean Michel Jarre, pour l’ensemble de son oeuvre.
L’artiste aux plus de 80 millions de disques vendus dans le monde a passé deux années (1969 à 1971) au Groupe de Recherches Musicales avant d’entamer sa carrière internationale...
Remise sous forme d’une tablette, la Distinction Numérique rassemble toutes les prestations scéniques, interviews et apparitions de l’artiste à la télévision et à la radio françaises.
Ainsi, Jean Michel Jarre redécouvrira une centaine de documents télévisés d’une durée totale de 30 heures !
Parmi ces archives, figure des images particulièrement émouvantes, en particulier la séquence des Victoires de la Musique de 1985, au cours de laquelle il reçoit le prix du meilleur album instrumental de l’année des mains de Daniel Balavoine et, une nouvelle fois, le Grand Prix de l'Académie du Disque. On peut aussi retrouver un extrait daté de 1995 où Jean Michel Jarre remet à son père Maurice Jarre, une Victoire de la Musique à l’occasion du célèbre film britannique d'aventure historique : Lawrence of Arabia.
Au cours de sa carrière internationale, l’artiste a multiplié les apparitions médiatiques dans le cadre de concerts exceptionnels rassemblant toujours plus de spectateurs, notamment celui de l’Eurovision, en 1979, sur la place de la Concorde, celui à Lyon, en 1986, pour célébrer l’arrivée du pape ou encore, en 1990, son mémorable concert à la Défense retransmis en direct sur la chaine Antenne 2.
Le célèbre compositeur est également référencé dans de nombreuses archives radio, soit plus de 25 heures de programme : grâce à sa tablette, il pourra se remémorer sa première interview, en 1977 dans Inter Actualités, lors d’un débat animé autour de la chanson française avec Michel Berger et Daniel Barda…
La distinction numérique a été conçue par l’Ina afin de rendre hommage aux personnalités qui participent à l’enrichissement du fonds audiovisuel français grâce à l’empreinte culturelle dont elles ont marqué leur époque.
Au cours de la soirée d’hier, Agnès Saal, présidente-directrice générale de l’Ina, a remis une distinction numérique au compositeur français Jean Michel Jarre, pour l’ensemble de son oeuvre.
L’artiste aux plus de 80 millions de disques vendus dans le monde a passé deux années (1969 à 1971) au Groupe de Recherches Musicales avant d’entamer sa carrière internationale...
Remise sous forme d’une tablette, la Distinction Numérique rassemble toutes les prestations scéniques, interviews et apparitions de l’artiste à la télévision et à la radio françaises.
Ainsi, Jean Michel Jarre redécouvrira une centaine de documents télévisés d’une durée totale de 30 heures !
Parmi ces archives, figure des images particulièrement émouvantes, en particulier la séquence des Victoires de la Musique de 1985, au cours de laquelle il reçoit le prix du meilleur album instrumental de l’année des mains de Daniel Balavoine et, une nouvelle fois, le Grand Prix de l'Académie du Disque. On peut aussi retrouver un extrait daté de 1995 où Jean Michel Jarre remet à son père Maurice Jarre, une Victoire de la Musique à l’occasion du célèbre film britannique d'aventure historique : Lawrence of Arabia.
Au cours de sa carrière internationale, l’artiste a multiplié les apparitions médiatiques dans le cadre de concerts exceptionnels rassemblant toujours plus de spectateurs, notamment celui de l’Eurovision, en 1979, sur la place de la Concorde, celui à Lyon, en 1986, pour célébrer l’arrivée du pape ou encore, en 1990, son mémorable concert à la Défense retransmis en direct sur la chaine Antenne 2.
Le célèbre compositeur est également référencé dans de nombreuses archives radio, soit plus de 25 heures de programme : grâce à sa tablette, il pourra se remémorer sa première interview, en 1977 dans Inter Actualités, lors d’un débat animé autour de la chanson française avec Michel Berger et Daniel Barda…
16/12/2014
Ediciones Remasterizadas 2014: Más de lo Mismo
20 abril 2014
El 25 de Abril -salvo cambios de última
hora- es la fecha prevista de lanzamiento, al menos en territorio
alemán, de la primera tanda de ediciones remasterizadas de los discos de
JEAN MICHEL JARRE, compuesta por tres discos de estudio y tres en
directo.
En contra de lo deseado y esperado por
todos los fans de JARRE estas reediciones no aportan absolutamente nada
nuevo a las ya existentes del catálogo de JARRE: Mismo tracklist, cuya
idéntica duración no deja lugar ni la duda ni a la esperanza. Apenas
unos cambios en el artwork -más evidente en el disco “Cities In Concert:
Houston/Lyon”- que difícilmente estimularán a los fans a adquirirlos a
pesar del bajo precio al que serán vendidas (menos de 10 euros cada
disco).
Como ya informara meses atrás FAIRLIGHT JARRE,
la reedición del catálogo de JARRE es el primer paso que materializa el
contrato entre el músico francés y el gigante Sony/Bmg, a la espera de
la publicación ahora trasladada a 2015 del que será su primer disco con
material nuevo en un periodo de 8 años. El audio de estos “remasters” ha
sido realizado por el ingeniero de sonido DAVID PERREAU, de YAKUDA AUDIO,
quien sigue la estela de SCOTT HULL -responsable de las ediciones de
Sony/Epic en 1997- en lo que a retocar los discos de JARRE se refiere.
Esta tendencia ha sido explícitamente criticada por MICHEL GEISS desde su privilegiado punto de vista como ingeniero de masterización.
En cualquier caso, al margen de
discusiones técnicas, el hecho es que una vez más la calidad de las
reediciones de los discos de JARRE queda muy lejos de las espectativas
de sus seguidores y potenciales compradores de sus discos. Exentas del
más mínimo aliciente visual, de algún mísero “bonus track”, están
destinadas a ser carne de stock amontonadas a precio de remate en las
estanterías y catálogos de las tiendas de discos.
5 reediciones de Jean Michel Jarre para enero de 2015
Sony Music lanzará el próximo mes de enero nuevas ediciones de los álbumes Zoolook, Rendez-Vous, Chronologie, Revolutions y Waiting for Cousteau.
Tras publicar este año 6 reediciones de los álbumes más destacables del músico francés, Sony Music continúa con la tirada de nuevas ediciones del resto de álbumes de Jarre, para desesperación de todos los seguidores del artista que aún esperan noticias del nuevo trabajo.
Para el próximo 2 de enero, está prevista la publicación de cinco reediciones más, las correspondientes a los álbumes: Zoolook (1984), considerado por muchos fans como el álbum más experimental de Jean Michel Jarre y del que ya se realizó un reedición en CD en el año 97; Rendez-Vous (1986), del que se han vendido cerca de tres millones de copias en todo el mundo; Revolutions (1988), sexto álbum de estudio de Jarre y del que ya se hizo otra reedición en el 94; Waiting for Cousteau (1990), álbum dedicado a la figura del investigador oceanográfico francés Jacques-Yves Cousteau; y Chronologie (1993), inspirado en el libro de Stephen Hawking “A Brief History of Time” (“Una Breve Historia del Tiempo”).
Por el momento, todas las reediciones se presentarán en formato CD y MP3, disponibles para su compra en iTunes y Amazon.
Jean Michel Jarre felicita el año, deseando que el 2014 sea un año próspero y creativo
Jean Michel Jarre felicita el Año Nuevo y se une a personajes clave de la industria musical en el MIDEM.
Jean Michel Jarre estará en primera línea el Midem 2014, uniéndose a los personajes clave de la industria musical, abordando el tema principal de este año: “Volver al crecimiento? y hacedlo sostenible!“.
Pionero de la música electrónica, Jarre ha vendido más de 80 millones de álbumes en todo el mundo en una carrera que abarca cuatro décadas, y ha pisado escenario emblemáticos como la Torre Eiffel y las pirámides de Egipto. Recientemente asumió el cargo de Presidente de la Confederación Internacional de Sociedades de Autores y Compositores (CISAC), la principal red mundial de las sociedades de autores.
Con el título “Fair Share for Creators” (La igualdad para los Creadores), la entrevista de Jarre está programada para el lunes 03 de febrero. Expondrá a la audiencia de Midem cómo ve él un futuro sostenible para la música en el ecosistema digital, un sistema que no puede lograrse sin garantizar una remuneración justa para todas las partes interesadas, especialmente a los creadores, y por qué es necesario movilizarse si quieren beneficiarse del crecimiento de la economía digital.
“Estamos encantados de dar la bienvenida a Jean Michel Jarre como parte de nuestro line-up de oradores en el Midem. Estamos viviendo un punto de inflexión en el crecimiento de la música. Vamos a abrazar el optimismo y trabajar juntos para asegurar la recuperación de nuestra industria, y logar la expansión a todos los mercados, desde los emergentes a las economías más maduras“, dijo Bruno Crolot, Director del Midem. “Midem está aquí para apoyar a la industria y a ayudar a que el crecimiento sea sostenible, proporcionando un completo conjunto de herramientas para el éxito“.
Midem, un evento b2b internacional anual dedicado al nuevo ecosistema de la música, con una feria, conferencias, competiciones, eventos de networking y presentaciones en vivo. Es el lugar donde los creadores y fabricantes se unen para enriquecer la relación apasionada entre la gente y la música.
Las últimas cifras muestran un aumento en el crecimiento mundial de derechos de autor en la música en 2012, en comparación con el período del año anterior. Además, las recientes cifras de la Federación Internacional de la Industria Fonográfica mostraron un crecimiento tras más de una década de fuerte caída. Todas estas cifras sugieren que el negocio de la música está en el camino de la recuperación, con ventas de descargas digitales y suscripciones de streaming de rápido crecimiento.
Para explorar el significado de estos brotes verdes para la industria, el line-up de los oradores del Midem incluye a Seymour Stein, vicepresidente de Warner Bros Records y co-fundador de Sire Records, un ejecutivo legendario en la música que firmó (The Ramones, Talking Heads y Madonna). Stein será el anfitrión de una sesión especial durante la cual compartirá experiencias y de cómo construyó una compañía de música de éxito.
El sector indie también estará representado en el Midem 2014, con Alison Wenham, Presidente/CEO de la Asociación de Música Independiente y Presidente de la Red Independiente de todo el mundo (Reino Unido), que explicará lo que las discográficas están haciendo para volver al crecimiento. Ronny Krieger, manager del sello Monkeytown Records (Alemania), y Alain Verhave, director de marketing de Epitaph Records (Holanda) discutirán cómo sellos independientes están reinventando el compromiso con el fan.
Como parte del programa de la conferencia, Midem dará la bienvenida a Geoff Taylor, director ejecutivo de la Industria Fonográfica Británica y los Brit Awards (Reino Unido), y Jordania Berliant, partner y directora de gestión de la música, The Collective Music Group (USA), en una sesión sobre las mejores prácticas para el éxito mediante los canales de YouTube y cómo se convirtió en la principal plataforma para consumir, descubrir y compartir música. Stephen Bryan, vicepresidente senior de desarrollo de negocio digital de Warner Music Group (EE.UU.), y Mandar Thakur, director de operaciones del Times Music (India), que también participarán en un debate sobre los retos de la transmisión de música a día de hoy. Un punto fuerte de debate será el Licensing, debatido por hablantes como Mary Megan Peer, Presidente de mercados estratégicos Asia –Pacifico de peermusic (USA), y Florian Drücke, director general de BVMI/IFPI (Alemania). Por último, Pete Ganbarg, vicepresidente Ejecutivo/Director de A&R de Atlantic Records (EE.UU.), y Steven Melrose, co-director gerente de Epic Records (UK) participarán en un debate sobre la forma de construir la carrera de un artista desde el descubrimiento hasta el éxito.
Midem dará la bienvenida a los representantes de todas las principales asociaciones internacionales de música profesional, incluyendo editores (ICMP), las sociedades de autores (CISAC), abogados (Iael), indies (IMPALA/WIN) y los directivos (IMMF), que se codean con los principales sellos discográficos (Sony Music , Universal Music y Warner Music) y sellos independientes (Beggars, PIAS, Domino, Ministry of Sound, Mute, Epitaph), editores (Warner Chappell, peermusic, Budde Music , Sony ATV, Sugar Music), los managers (Golden Gate Management, Reverb Music, Reservoir Media Management, 1968 Media, CEMA, Promogroup BV), las sociedades de autores (BUMA/STEMRA, SABAM, SACEM, BMI, PRS, GEMA) y promotores de conciertos (Manchester Light & Stage Co LTD, Live Nation, IKON, Global Gumbo Group, Jazzahead!)
Source:
Jean Michel Jarre en el país que quemó los pianos
JULIÁN RUIZ
Madrid
17/06/2014El músico francés se desvivió (y casi se arruina) por ser el primer músico occidental en tocar en la China post Mao.
La experiencia fue caótica e inolvidable, pero susceptible de ser empeorada
Un cartel anunciador de los conciertos de 1981. |
A mediados de diciembre de 1979, Jean Michel Jarre recibe una llamada del secretario general de la UNESCO, el senegalés Amadou-Mathar M'Bow. El Gobierno chino de Hua Guofen estaría interesado en que Jean Michel Jarre viajara a Pekín y formalizara una serie de conciertos en la China comunista, tan sólo tres años después de la muerte de Mao. Amadou-Mathar había estudiado en París y sentía un cariño muy especial por Francia.
En la reunión de la sede de la UNESCO, el secretario general le cuenta a Jarre que Radio Pekín ha empezado a poner sus discos, desde 'Oxygene' hasta el último 'Magnetic fields'. Jarre casi salta de alegría, porque llevaba un año y medio de insistencia ante la Embajada China en París para que aprobaran sus conciertos. Por otra parte, quedaba claro que quien ya manejaba todos los hilos de la reciente economía comunista china era Deng Xiaoping. Ese mismo mes, China había comprado varios aviones a la Boeing y Coca-Cola había anunciado la inauguración de una fábrica en Shanghai.
El 13 de julio de 1980, al año siguiente, Jean Michel Jarre y su esposa Charlotte Rampling llegan a Pekín. Su primera reunión con las autoridades chinas se produce en el Conservatorio de Música China en Pekín, localizado en una de las calles adyacentes de la plaza Tien An Men .
El piano es decadente
Jarre había tomado la precaución de llevarse un par de sintetizadores para hacerles la demostración a los chinos de lo que la electrónica había hecho cambiar la faz de la música. Los chinos alucinaban con los nuevos sonidos. Se excitaban con todas las 'modernidades' occidentales. El propio Jarre me contó que en el Conservatorio no había ni un sólo piano acústico. Durante la revolución cultural, el piano había sido declarado culpable de decadencia musical occidental. Parece ser que en todo Pekín, como mucho, había dos pianos y controlados por el el aparato cultural del nuevo régimen.Aquella misma tarde, Jean Michel y Charlotte acuden a un concierto de música sinfónica china. Jarre graba la música clásica china, en un cassette para poder componer algo sobre la idea musical china, pero con sintetizadores. Por la noche, cenan con Madame Wuang, directora de la radio nacional. La dirigente le dice que más medio millón de chinos ya conocen la música de Jarre, porque ha dado órdenes de que se escuche, como inquietante novedad tecnológica en la cultura de un nuevo país, en vías de desarrollo. Un cuento chino.
Como todo se eterniza por el funcionariado, Jarre no vuelve a China hasta febrero de 1981. Vuela en el mismo Concorde, con François Mitterrand, que está a punto de ser presidente de la República. El político le asegura que hablará con los chinos para lograr que pueda actuar, al menos, en Pekín. Jean Michel le cuenta al presidente que su idea es de adaptar un tema chino clásico y casarlo con los sintetizadores. Algo difícil de solventar , porque en la música clásica china no existen las partituras.
En junio, Jean Michel regresa una vez más Pekín. Afina o desafina los detalles técnicos con la enorme plantilla de funcionarios chinos, incapaces de entenderse entre ellos. La reuniones casi enloquecen al artista francés. Casi una semana después de las discusiones , se encuentra al borde de abortar el proyecto, de desistir de la empresa. Le explica a Charlotte que esos conciertos van a ser más difíciles que lograr un concierto en la cara oculta de la luna. Hablando de Pink Floyd, Jean Michel está impresionado de la puesta en escena de 'The wall'.
Así que contrata a Mark Fisher para lograr una puesta en escena espectacular. La firma de Mark para el proyecto entona moralmente a Jarre, que acuerda con los chinos,finalmente, ofrecer dos conciertos en Pekín y tres en Shanghai.
Sin luz china
Por fín, el 15 de octubre de 1981 despega de París un avión especial rumbo a Pekín. Transporta 15 toneladas de material, con 300 cajas etiquetadas y 70 personas a bordo. El avión llega a la capital China 30 horas después. En el mismo aeropuerto, las autoridades chinas le obligan a formalizar y firmar una especie de contrato .La decadencia del aparato comunista chino provoca el caos en la expedición. Para empezar, las autoridades no habían previsto tantas habitaciones en el hotel donde los van a instalar. Hasta el punto de que Dominique Perrier, uno de los técnicos pierde a su mujer en otro de los hoteles que han habilitado improvisadamente.
Peor todavía. Llegados al Palacio de Deportes de Pekín, el equipo de Jarre se queda perplejo. No hay tomas de electricidad y sin electricidad no hay concierto. Finalmente, tiene que intervenir el Ministerio de Industria chino para solucionar el problema. Cada técnico francés tiene un técnico chino a su disposición. El problema es que a los chinos les vuelven locos las máquinas de café que ha instalado el equipo francés. En un par de días, ya no hay 'stock' ni de café ni de azúcar. ¿Quién decía que a los chinos les gusta el té?
Dictados por las escrupulosas autoridades, hay dos repasos generales técnicos cada día. El primero a las 11.30 de la mañana y el segundo a las 17.30 de la tarde. Jean Michel Jarre habla con el 'bureau' comunista y les exige que las entradas sean gratis. Recibe un insolente no por respuesta. Dicen que las entradas son muy baratas. 30 pesetas la más cara y 18 pesetas la más barata. Pero hay que tener muy en cuenta que el salario medio chino era de sólo cuatrocientas ochenta pesetas. A Jarre no le queda más remedio que tragar. Como se venden pocas entradas vendidas, Jean Michel, con su socio Dreyfuss se aseguran de comprar y regalar las 180.000 entradas de los tres días de actuaciones de Shangai. A vista del negocio, los chinos cobran seis pesetas más caras cada entrada por cuestión de impuestos, dicen.
Presidencia tibetana
Afortunadamente, el material, los sintetizadores y la escenografía han llegado a tiempo de Hong Kong. Llega la gran noche, el 21 de octubre de 1981. La mayoría del público eran soldados y funcionarios. Al final, el régimen había regalado las entradas. Como todo se va a filmar y va a tener una propaganda mundial, el régimen instala en la presidencia del Palacio de los Deportes de Pekín a Panchan Lama Ederni, que había sido el líder tibetano colaboracionista, el amigo que se había colado como vicepresidente de la Asamblea Nacional para demostrar que China no está aplastando al pueblo tibetano.Jarre estrenaba en Pekín el Fairlight, el nuevo juguete que podía secuenciar y samplear cualquier sonido. Pero el Fairlight falla por culpa de las continuas bajadas de tensión en la electricidad. Aún peor, Frederic Rosseau se equivoca al disparar las secuencias. Un caos musical. El sonido es un puñetero desastre. Al final del concierto, Jarre se entera de que más de dos barrios cercanos a ese Palacio de Deportes han estado a oscuras para que los franceses tuvieran su electricidad.
Jarre también está desmoralizado porque, a medida que avanzaba el concierto, la gente fue abandonando el recinto. Las autoridades le aseguran que ha sido porque no querían perder los últimos vehículos públicos, únicos medios para volver a casa.
En realidad, todo es un juego caprichoso de propagandas. A Jarree le volvía loco, le excitaba ser el primer artista occidental que tocaba en la China. Para el régimen chino era una gran publicidad demostrar al mundo que no estaban cerrados al mundo. Todo lo contrario. Eran el pueblo más moderno, abierto a este Marco Polo electrónico, con una sociedad abierta a la última música de la tecnología. Puro matrimonio de conveniencia. Lo cierto y la única verdad era que los chinos no entendían una mierda de la música de Jarre. Y ni los lasers, el sonido abrumador y la parafernalia de la puesta en escena de Mark Fisher les hacía salir de la indiferencia. Iban obligados a los conciertos, igual que a todo el equipo francés se les vigilaba de una forma especial.
El concierto del segundo día fue bastante mejor. Además, Jean Michel Jarre pudo tocar con la pequeña Orquesta Sinfónica de Pekín uno de las piezas más famosas de la música tradicional china, 'Pescando con los juncos al atardecer'. Todo un logro, aunque sonase todo desafinado.
Los diarios oficialistas chinos, al día siguiente, llamaron a Jean Michel Jarre "el mago del sonido y la luz", el "gran maestro de la electricidad". Pero su circo electrónico tiene que viajar a Shangai. Les esperan tres conciertos, los días 26,27 y 28 de octubre.
Como había ocurrido en Pekín, un gran barrio de Shanghai se queda sin luz para alimentar de electricidad al estadio de 60.000 espectadores. Ni regalando las entradas, el estadio se llena ninguno de los tres días. Eso sí, el público alucinaba con el sintetizador portátil de Jarre e incluso su famosa arpa de electrónica funciona en Shangai. En Pekín no se había podido instalar por problemas técnicos.
Al final, hay una sensación de contento general.Todos los conciertos han tenido gran repercusión en todo el mundo. Jarre había invitado a más de 20 periodistas de varios países.. Los chinos le ofrecen la posibilidad de un sexto concierto en Pekín ante el éxito propagandístico en el mundo. Pero Jean Michel prefiere comprarle una moto oficial a un policía de Pekín por tres mil francos y regresar a París tras la pesadilla china. En el avión de regreso, Jarre escribe el mejor tema de su álbum doble 'The concerts in China'. Le llama 'Souvenir de Chine'. Una semana después, Jarre y todos sus músicos penetran en el estudio para grabar el disco. De las cinco pesadillas en China sólo pueden valer las imágenes rodadas en cine.
Jarre y su socio Dreyfuss habían perdido 5 millones de francos -60 millones de pesetas- en el viaje a China. Tardó casi cinco años en recuperar el dinero de la aventura.
Curiosamente, Jean Michel vuelve a China en marzo de 1994. Trece años después. Fue todavía más caótico, porque el concierto de Pekín se hizo en la Ciudad Prohibida. Me contó que fue mucho peor que la primera aventura. Los chinos habían perdido la virginidad y sólo disfrutaban del dinero. Jarre aprendió mucho de un proverbio chino que decía así: "El sabio puede sentarse en un hormiguero ,pero sólo el necio se queda sentando en él". Seguro que lo asociaba a su segundo viaje a China.
Source: elmundo.es
The Xperia Access Q Awards - 2014
#457654670 / gettyimages.com
LONDON, ENGLAND - OCTOBER 22: Jean Michel Jarre, winner of the Q Innovation In Sound award at the Xperia Access Q Awards at The Grosvenor House Hotel on October 22, 2014 in London, England.
LONDON, ENGLAND - OCTOBER 22: Jean Michel Jarre, winner of the Q Innovation In Sound award at the Xperia Access Q Awards at The Grosvenor House Hotel on October 22, 2014 in London, England.
(Photo by Dave J
Hogan/Getty Images)
News from Jean Michel Jarre's Facebook page.
15 December 2014
Makes you think what an amazing age we live in!
12 December 2014
10 December 2014
Velvet Road.
09 December 2014
05 December 2014
Source: facebook.com
Makes you think what an amazing age we live in!
12 December 2014
10 December 2014
Velvet Road.
09 December 2014
05 December 2014
Source: facebook.com
Distinction numérique - INA 2014
La Distinction numérique
Rendre un hommage aux personnalités qui ont contribué à l'enrichissement de notre fonds audiovisuel.
À propos de la distinction numérique Ina
Qu'est-ce que la distinction numérique Ina ?
La distinction numérique a été initiée afin de pouvoir rendre hommage aux personnalités (sportifs, écrivains, réalisateurs, acteurs…) qui participent à l’enrichissement de notre fonds audiovisuel grâce à leur empreinte culturelle en France. L’Ina leur remet alors,l’ensemble des photographies, des extraits télévisuels et radiophoniques qui font référence à leur oeuvre et représente leur patrimoine personnel.La démarche
Les équipes de l’Ina maîtrisent et organisent la gestion d’un flux d’images et de sons équivalents à plus d’un millions d’heures annuels. Des images et des sons qui ont surtout la particularité unique d’être systématiquement numérisées, indexées, documentées et organisées sur les serveurs de l’Ina, pour offrir une matière riche, vivante et intelligente au service de la culture de demain. L’Ina n’archive pas : l’Ina construit méticuleusement un gigantesque édifice culturel d’images et de sons, qui nourrira les créateurs du futur quels qu’ils soient.Chaque distinction numérique est préparée avec soin par une équipe de documentalistes Ina qui explorent le fonds audiovisuel, classent et agencent la mémoire audiovisuelle de chacune des personnalités. Fonds Tv, radio ou encore photo, tout est passé au crible dans un soucis d'exhaustivité. Ainsi, leur travail a permis de retrouver les 4500 heures de programmes dans lesquels figure Michel Drucker ! Nos équipes estiment qu'il faudrait plus de 6 mois pour tout visionner !
Ils ont reçu la distinction numérique de l’Ina
L'acteur américain Robert De Niro, Gérard Depardieu, le cinéaste Nanni Moretti, le journaliste et écrivain Jacques Chancel, les chanteuses Juliette Gréco et Catherine Ringer, les chanteurs Serge Lama et Pascal Obispo, l'animateur le plus célébre de l'histoire de la télévision française, Michel Drucker ou encore le réalisateur Steven Spielberg, le cycliste Bernard Hinault, le grand Quincy Jones, Louis Schweitzer, Line Renaud, Gilles Jacob, et enfin Jean-Michel Jarre (dernier en date à avoir reçu le prix).09/12/2014
Jean Michel Jarre to receive a Distinction Numérique award from Ina GRM
05/12/2014
La musique électronique franchit un nouveau cap créatif et intuitif avec les derniers outils de spatialisation sonore du Groupe de Recherches Musicales de l'Ina (Ina GRM). Ils seront présentés lors d'une soirée concert exclusive au Palais de Tokyo au cours de laquelle plusieurs artistes se livreront à des performances et à des sets live.
Les GRM Tools repoussent une fois de plus les limites de la musique électronique avec trois nouveaux outils de spatialisation sonore. Les Tools du bundle Spaces permettent de projeter le son dans l'espace avec encore plus d'intuitivité et d'inventivité. Ces innovations seront présentées lors d'une soirée spéciale, organisée le mardi 16 décembre sur la scène du Yoyo, espace de création contemporaine situé au coeur du Palais de Tokyo. Sept artistes se relaieront sur scène pour un concert spatialisé inédit. Edward Perraud, MIMETIC, ErikM, Arnaud Rebotini & Christian Zanési réaliseront des performances musicales vibrantes qui seront suivies de deux sets live puissants et envoûtants de Jean-Benoît Dunckel et de Low Jack.
A cette occasion, l'Ina remettra une distinction numérique à Jean Michel Jarre, figure emblématique de la scène électronique et fervent soutien du GRM de l'Ina.
Le GRM
Le Groupe de Recherches Musicales (GRM) développe depuis 1958 des activités de création et de recherche dans le domaine du son et des musiques électroacoustiques. Ces dernières puisent leurs origines à la fois dans la musique concrète initiée en France par Pierre Schaeffer et dans la musique électronique.
Depuis 1975, le GRM est intégré à l'Ina et participe à la mission de conservation et de valorisation du patrimoine sonore. Tout au long de ses cinquante-six ans d'existence, le GRM a collaboré avec les plus grands compositeurs et a développé des logiciels de création musicale performants.
Pionnier de la musique électroacoustique, le GRM est un laboratoire d'expérimentation sonore unique au monde.
Les GRM Tools Spaces
Conçus et réalisés au sein du Groupe de Recherches Musicales de l'Ina par l'ingénieur Emmanuel Favreau, les GRM Tools sont le fruit de nombreuses années d'expérimentations et de développement de logiciels de traitement sonore à l'usage des musiciens, des compositeurs et des designers sonores. L'ensemble de ces plugins comprend aujourd'hui dix-huit outils différents.
Dotés de très nombreuses fonctionnalités, ils permettent de modeler rapidement et efficacement la structure et l'organisation des sons, dans toutes ses dimensions. Les nouveaux Tools présentés lors de la soirée permettent trois traitements novateurs pour explorer l'espace, fragmenter et disperser les sons, en un mot, offrir au public une expérience totalement unique !
Les artistes repousseront encore les limites du son et de la perception en transformant le Yoyo en un haut lieu de création musicale et d'expérimentation.
4 performances musicales avec :
Edward PERRAUD // MIMETIC // ErikM // Arnaud REBOTINI & Christian ZANÉSI.
L'expérience sensorielle sera complète avec l'habillage vidéo de Zita COCHET.
> Quelques artistes du GRM en parlent ...
"L'histoire des musiques électroniques est intrinsèquement liée à l'histoire des technologies. Il y a, au-delà du style de chaque musicien, le son d'une époque qui est en grande partie la conséquence des machines-instruments inventés à cette même époque" Christian Zanesi, responsable du GRM et compositeur.
"Les GRM Tools permettent une exploitation surprenante de la musique diffusée en multicanal. Simples et ergonomiques, ces plugins sont des outils qui ouvrent les portes de la perception auditive. » Jean-Benoît Dunckel (membre du duo Air)
Les Tools du bundle Spaces seront disponibles début janvier 2015, sur le site : http://store.inagrm.com/
et chez Don't Crack.
Au cours de la soirée, Agnès Saal, présidente-directrice générale de l'Ina, remettra une distinction numérique au compositeur français Jean Michel Jarre, pour l'ensemble de son oeuvre.
L'artiste aux plus de 80 millions de disques vendus dans le monde a passé deux années (1969 à 1971) au Groupe de Recherches Musicales avant d'entamer sa carrière internationale.
Remise sous forme d'une tablette, la Distinction Numérique rassemble toutes les prestations scéniques, interviews et apparitions de l'artiste à la télévision et à la radio françaises.
Ainsi, Jean Michel Jarre redécouvrira une centaine de documents télévisés d'une durée totale de 30 heures.
Parmi ces derniers, à ne pas manquer, en 1985, la séquence des Victoires de la Musique au cours de laquelle il reçoit le prix du meilleur album instrumental de l'année des mains de Daniel Balavoine et, une nouvelle fois, le Grand Prix de l'Académie du Disque. Sans oublier l'extrait daté de 1995 où Jean Michel Jarre remet à son père Maurice Jarre, une Victoire de la Musique à l'occasion du célèbre film britannique d'aventure historique : Lawrence of Arabia.
En outre, l'artiste multiplie les apparitions médiatiques dans le cadre de concerts exceptionnels rassemblant toujours plus de spectateurs avec notamment celui de l'Eurovision, en 1979, sur la place de la Concorde puis à Lyon, en 1986, pour célébrer l'arrivée du pape ou encore, en 1990, avec la diffusion intégrale de son concert à la Défense sur la chaine Antenne 2.
Le célèbre compositeur est également présent à la radio, dans plus de 25 heures de programme : il peut désormais se remémorer sa première interview, en 1977 dans Inter Actualités, lors d'un débat animé autour de la chanson française avec Michel Berger et Daniel Barda.
Source: newspress.fr
Ces français qui font aimer la France
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Ambassadeurs publics et acteurs de l'ombre
Certains, plus exposés par leur position officielle dans les instances internationales, jouent les ambassadeurs publics : Christine Lagarde au FMI, Michel Platini à l’UEFA ou Jean-Michel Jarre à la Confédération internationale des auteurs et compositeurs (Cisac).
D’autres œuvrent davantage dans l’ombre. A New York, Lili Chopra, la programmatrice du Fiaf – l’Alliance française – promeut une culture d’avant-garde, Fabrice Jaumont notre langue, en multipliant les classes bilingues dans les écoles publiques, et Elisabeth Holder-Raberin notre art de vivre, via le déploiement de Ladurée.
Et si les investisseurs sont parfois très sévères quant à l’attractivité économique de l’Hexagone, ils le sont moins envers les dirigeants français qui s’affirment nombreux à la tête de grands groupes internationaux :
communication (Jean-Marie Dru, TBWA), grande consommation (Patrick Cescau, Unilever),
distribution (Daniel Bernard et Véronique Laury, Kingfisher ; Hubert Joly, Best Buy) ou encore pharmacie (Pascal Soriot, AstraZeneca).
Le management à la française – au profil désormais très ouvert sur le monde – recoupe ainsi les fondamentaux sur lequel le pays a bâti de longue date une large part de son rayonnement et de ses forces économiques : art de vivre et culture, sciences, génie industriel…
Des bases à entretenir et à développer sans oublier, aussi, celles que propose le siècle nouveau.
Claude Vincent
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