20/06/2013

L'Affiche Officielle du Festival International de Carthage 2013



                         Festival International de Cathage 2013 : le programme 1



























                          Festival International de Carthage 2013 : le programme 2                                
                                   



18/06/2013

Exception culturelle : Aurélie Filippetti dénonce les propos “consternants” de José Manuel Barroso

17/06/2013

 La France a finalement réussi à faire admettre sa position sur l'exception culturelle. Au vu des propos des propos du président de la Commission européenne José Manuel Barroso, qui trouve cette position “réactionnaire”, le combat n'est pas terminé.


« Les discussions ont été âpres, acharnées. La pression, forte. Mais Nicole Bricq n'a pas flanché. » C'est en ces termes, lors d'une conférence de presse ce lundi 17 juin que la ministre de la Culture, Aurélie Filipetti, a salué la « bataille décisive » remportée, vendredi 14 juin, par la ministre du commerce. Au grand soulagement d'un monde de la culture en ébullition, les services audiovisuels et le cinéma ont été exclus du périmètre des négociations qui s'ouvriront cet été entre la Commission européenne et les Etats-Unis. L'accord de libre-échange commercial entre les deux continents ne devrait donc pas concerner les industries créatives. A moins que...

Entre la France, soutenue par une quinzaine de ministres de la Culture européens (parfois contre l'avis de leur propre gouvernement) et la Commission européenne, le bras de fer n'est pas encore terminé. A terme, certains comptent bien faire revenir l'exception culturelle à la table des pourparlers. Ainsi, tandis que José Manuel Barroso, le président de la Commision, qualifiait la position de la France de « réactionnaire » (« Cela fait partie de ce programme anti-mondialisation que je considère comme totalement réactionnaire », a-t-il déclaré dans un entretien au International Herald Tribune), le commissaire européen Karel De Gucht, en charge des négociations avec Washington, précisait le caractère « provisoire » de l'exclusion de l'audiovisuel du mandat de négociations... Rue de Valois, pendant ce temps-là, la ministre de la Culture dénonçait les propos « consternants et inacceptables » de Barroso, et rappelait que « pour revenir sur l'exception culturelle, il faudra d'abord obtenir l'accord unanime des Etats membres. »

Devant un parterre d'artistes, de professionnels ou de politiques récemment montés au créneau de la défense de l'exception culturelle – Pascal Rogard, président de la SACD, les cinéastes Lucas Belvaux et Radu Mihaileanu, Thierry Frémaux, le délégué général du festival de Cannes, Jacques Toubon, ancien ministre de la Culture, le musicien Jean-Michel Jarre, le chanteur Alain Chamfort, etc. –
Aurélie Filipetti a salué leur mobilisation pour « un combat de fond », « une mission traditionnelle qui, tout en nous inscrivant dans les pas de nos prédécesseurs, nous permet aussi de construire l'avenir. »

La culture en Europe, c'est 3,3 % du PIB 

Après avoir rappelé que l'exception culturelle française est un acquis remontant aux négociations du GATT, en 1993, la ministre a expliqué que « la position de la France n'a pourtant rien de défensif ni de réactionnaire. C'est une position résolumment moderne, car sans exception culturelle, nous ne pourrons pas relever le défi de la transition de la régulation du secteur économique de la culture à l'ère du numérique. L'enjeu c'est bien cela. Pour pouvoir adapter nos outils de régulation, (…) nous avons besoin de l'exception culturelle ». Pour exiger des grandes plateformes numériques, agrégateurs de contenus type Netflix ou Google, de participer au financement des oeuvres qu'ils diffusent, le cadre législatif de l'exception culturelle est en effet un gage de légitimité. « Il faut faire évoluer les exceptions aux règles du marché, sinon nous serons accusés d'entrave à la libre-concurrence. » Aurélie Filipetti a également rappelé que la position française rimait aussi avec défense de la croissance et « d'une Europe dynamique, qui avance et se bat pour ses industries créatives. » Et de citer quelques chiffres édifiants, démontrant la richesse en emplois et la vitalité exportatrice du secteur culturel en Europe, qui représente 3,3% du PIB européen et 6,7 millions de travailleurs. « En détruisant l'exception culturelle, le risque est d'agraver encore la crise économique. »Enfin, la ministre a évoqué l'importance de « la souveraineté culturelle » des Etats. « Pour un continent en devenir comme l'Europe (…), il est indispensable de pouvoir défendre des créateurs qui portent une vision du monde. Sans cette capacité à représenter le monde, il n'y a pas d'union politique possible. Or, nous nous battons aussi pour une Europe qui a du sens, une Europe de la culture, des créateurs et au service de ses peuples. C'est cela que la France continuera à défendre avec constance. »Après avoir appelé à continuer la lutte contre « l'offensive unilatérale et ultralibérale de la Commission européenne » et célébré « notre vision universaliste de la culture », elle a ensuite invité un certain nombre de personnalités à prendre la parole. Voici un petit florilège des propos entendus rue de Valois :

Henri Weber, député européen

« La volonté de la Commission de revenir par la fenêtre est manifeste. Les géants des plateformes numériques veulent une dérégulation, une libéralisation mais les parlementaires ne se laisseront pas rouler dans la farine. »

Pascal Rogard, président de la SACD

« Je suis très choqué par les déclarations de Barroso. C'est une honte ! C'est Barroso contre la démocratie. J'espère d'ailleurs que le Parlement européen réagira à ces propos. Plutôt que d'aider les créateurs, la Commission épaule les banquiers. C'est très grave. »

Jacques Toubon, ancien Ministre de la Culture sous Jacques Chirac

« Il s'agit aujourd'hui d'étendre l'exception culturelle acquise il y a vingt ans, lors des accords du GATT, à l'ensemble des plateformes et des réseaux numériques de demain. Et il faut veiller à ce que l'ensemble des secteurs distribués par ces services en ligne soient couverts. Car la bataille porte sur la diffusion. (…) Le diable est dans les détails, et encore plus dans les accords de libre-échange. Le combat doit continuer ! »

Jean-Michel Jarre, musicien

« Nous devons construire une économie durable dans tous les secteurs de la culture. Et apporter une réponse globale à un problème global. (…) Barroso confond globalisation et universalité. La globalisation, c'est McDo, vite mâché, vite digéré ; l'universalité, c'est quand chaque créateur creuse son jardin pour cultiver quelque chose qui sera entendu et compris aussi bien par un petit Brésilien que par un petit Esquimau. »

Jack Ralite, homme politique

« On a eu chaud ! Il faut d'abord remercier les gens du cinéma. C'est quand les artistes se mettent en route qu'on gagne ! Souvenez-vous les immenses assemblées d'artistes au moment du GATT... (…) Il faut maintenant penser à des Assises internationales que l'on pourrait organiser en France, avec une forte présence artistique. C'est autour de la création que nous devons tous nous regrouper. Pour contrer les menaces issues de la Commission européenne, et valoriser le dévoilement contre le dévoiement, nous devrions aussi songer à mettre sur pied un Comité de vigilance. Et pourquoi pas des Etats généraux sur le thème du CRI : Création-Recherche-Innovation ? Souvenez-vous : quand on est contre les arts, on est contre le peuple ! »

Radu Mihaileanu, cinéaste

« Soit Barroso est aveugle, soit il est sourd, soit il est de mauvaise foi. Je penche pour la troisième option. Comment ne pas voir que la défense de l'exception culturelle est un combat européen, et même mondial ? Il suffit pour cela de songer aux noms de ceux qui s'y sont engagés : Ken Loach, Wim Wenders, Lucas Belvaux, Cristian Mungiu, Steven Spielberg... Cette bataille a permis d'exhumer quelques questions salutaires, au premier rang desquelles : qu'est-ce que l'exception et la diversité culturelles ? A mille lieux d'un principe corporatiste, il s'agit d'une notion profondément démocratique, un droit des peuples à exprimer et à diffuser leurs pensées. Là-dessus, il ne faut jamais baisser les bras. Comment faire pour que ce principe devienne effectivement un droit de l'Homme ? Autre idée, fondamentale, qui a surgi avec la défense de l'exception culturelle : l'esprit ne doit pas être soumis aux lois du marché, des lois supra-nationales qui se décident sans les élus du peuple. L'offensive de la Commission nous pose aujourd'hui cette question cruciale : la représentativité des citoyens est-elle entrée dans une ère où elle n'a plus importance ni valeur ? »

Source: telerama.fr

Jean Michel Jarre - Interview RTL.fr (18.06. 2013)



          

Jean-Michel Jarre: "Monsieur Barroso mérite une bonne fessée"

Jean-Michel Jarre reproche au président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, d'avoir critiqué la France de "réactionnaire", après la volonté de celle-ci d'exclure le secteur audiovisuel du mandat de négociations commerciales avec les Etats-Unis. Le président de la Commission européenne a indiqué qu'il était favorable à la protection de la diversité culturelle mais sans mettre un cordon autour de l'Europe. "Certains (de ceux qui défendent l'exception culturelle) disent être de gauche mais ils sont en fait extrêmement réactionnaires", a-t-il insisté.
Jean-Michel Jarre, qui défend l'exception culturelle avec d'autres artistes comme Alain Chamfort ou les réalisateurs Lucas Belvaux et Radu Mihaileanu, mais aussi le délégué général du festival de Cannes Thierry Frémeaux, pense que "M. Barroso n'est plus un enfant et mérite une bonne fessée. "

 

"Mr Barroso est un accident de l'Histoire"

 

"Je pense que tous les gens qui fragilisent la culture, il faudrait réviser son Histoire, sont les réactionnaires. C'est un peu de le Mr Jourdain de la réaction dans la mesure où il est réactionnaire peut être sans le savoir j'espère pour lui. Ce n'est pas si grave parce que je pense que monsieur Barroso est un accident de l'Histoire et qu'on continuera à écouter Pink Floyd, Gainsbourg ou regarder Almodovar, Costa Gavras ou Wim Venders quand on ne se souviendra plus de son nom."
"Je pense qu'aujourd'hui il faut saluer objectivement l'action du président français et surtout d'Aurélie Filippetti, ministre de la culture, et Nicole Bricq, ministre du commerce extérieur... Monsieur Barroso confond deux choses, la globalisation, dont il fait usage en tant que mots à tort et à travers et l'universalité... L'exception culturelle, c'est en fait l'exception des cultures. C'est l'exception de la culture par rapport à tous les secteurs de l'économie. La culture aujourd'hui c'est un petit peu comme l'environnement... La culture, la propriété intellectuelle, les droits d'auteur qui en découlent sont un des piliers des fondements de la démocratie, de notre liberté." 

Source: rtl.fr

14/06/2013

Entretien : Mourad Sakli présente un avant-goût du Festival international de Carthage


Entretien avec Mourad Sakli


Une semaine avant l'annonce officielle du programme du 49e Festival international de Carthage, qui aura lieu du 12 juillet au 17 août, son directeur Mourad Sakli a donné à Kapitalis un avant-goût de la session, ouverte par «Le Ballet de l'Armée rouge».

 Kapitalis : Le Festival de Carthage a perdu ces dernières années beaucoup de son aura, qu'avez-vous prévu pour lui redonner son rayonnement d'antan?

Mourad Sakli : Il faut que le Festival international de Carthage soit digne de son nom. Il y aura au moins une dizaine de têtes d'affiche dont Paco de Lucia, Shaggy, Jean-Michel Jarre, Georges Benson, Kadhem Essahar, Mejda Erroumi, Asma Mnaouar... et plusieurs ballets de renom comme l'Opéra de Pékin. Il y aura 4 ou 5 ballets. C'est la tradition de Carthage qui va renouer avec les grands spectacles de musique, de théâtre, avec des costumes et beaucoup de couleurs.

Quelle sera la part tunisienne au programme de la session?

La part des artistes tunisiens variera entre 25 et 30%. Ceux qui ont été sélectionnés ont de nouvelles productions. L'essentiel pour nous c'est de proposer un bon produit pour que les soirées soient à guichets fermés et qu'il y ait des recettes, car l'organisation coûte cher.

Jean-Michel Jarre, pape de la musique électronique.

Y aura-t-il du cinéma et du théâtre?

Un film ou deux et deux pièces de théâtre tunisiennes. L'une a déjà été jouée et l'autre sera en avant-première tunisienne (il pense à ''Ghilane'' de Ezzeddine Ghannoun et ''Tsunami'' de Fadhel Jaïbi, Ndlr).

''La Vie d'Adèle'' de Abdellatif Kechiche sera-t-il au programme?

C'est un film fait par un Tunisien et qui a raflé la Palme d'Or à Cannes cette année. Nous ne pouvons que nous en enorgueillir et, surtout, le programmer. Hélas, M. Kechiche a déjà fait une déclaration où affirme qu'il n'est pas prêt de le faire projeter dans son pays natal. Il compte peut-être faire une autre version, je ne sais pas. J'aurais bien aimé que ce grand film soit projeté au Théâtre romain de Carthage. Dommage.

Quel est le budget de cette session et l'apport des sponsors?

Le budget de cette année n'a pas changé. C'est toujours dans la fourchette habituelle (environ 1,8 million de dinars, Ndlr).
Nous avons su comment négocier avec les grands artistes dont le cachet est habituellement élevé. Ils ont été compréhensifs et coopératifs en acceptant de réduire au maximum leur cachet. Nous les remercions vivement.
Côté sponsors : nous comptons sur le soutien de Tunisie Telecom et des assurances Star. Pour monter en recettes, nous avons misé sur la qualité. Il faut drainer les festivaliers.
D'ailleurs, pour le concert de Jean Michel Jarre, nous avons vendu la semaine dernière plus de 250 billets en Europe. Ça doit être beaucoup plus maintenant.

Vous avez confié la direction artistique à l'un de vos parents. Les critiques ne vous ont pas épargné. Que pouvez-vous leur répondre?

Il s'agit de Radhi Sioud. Ce n'est pas un parent lointain. C'est mon neveu. Et je suis très fier de lui confier cette responsabilité. Il a une maitrise en musique et un master en marketing et commerce et il est l'un des rares profils (il y en aurait une quinzaine tout au plus dans tout le pays) qui me convient pour réussir cette session.

L'Opéra de Pékin

Radhi Sioud a démontré sa compétence à Ennejma Ezzahra et s'est imposé pendant 2 ans par la qualité de son travail, alors que je n'étais plus le directeur de cette institution. Il a réussi aussi plusieurs évènementiels dans de boites privées et je compte vraiment sur son talent. Je suis si heureux qu'il soit de l'équipe. Une équipe dynamique, dont l'âge est entre 25 et 35 ans et tous travaillent 14 à 15 heures par jour. Ils sont tous motivés et veulent coûte que coûte la réussite de la session. C'est un pari.

Qu'avez-vous prévu pour la soirée inaugurale ?

Le Ballet de l'Armée russe fera l'ouverture. Pour la clôture, on est encore en négociation. Probablement un ballet turc qui a été au programme de 2010. (Fire of Anatolia, qui a fait un très grand succès, Ndlr).

Source: kapitalis

Jean Michel Jarre, Artist & President of CISAC (DMT at the World Creators Summit 2013)




          


Interviewed by Andrea Leonelli at the World Copyright Summit in Washington DC, Jean Michel Jarre stated: “I think CISAC is a unique opportunity for all creators around the world. It’s a sleeping beauty, nobody knows CISAC in the street or amongst the public. What is great about the organisation is that it involves all creators from different sectors and from all over the world.
” Jarre went on to say: “Right now we’re trying to find a solution to problems related to new technologies territory per territory and sector per sector of creation: that doesn’t work because there is a problem of scale […] Intellectual property is a global problem for all sectors including music, architecture, graphic arts, the film industry, journalism and so forth. Geographically it is not just an issue between Europe and America […] I see the problem of intellectual property like ecology or the environment. One of my first albums was called Oxygen and it was released around 30 years ago, at the time not many were thinking about environment and ecology and we were considered as dreamers. Then step-by-step we see that now everybody is conscious about the environment, which means that every political party has to integrate the environment as part of their program. Intellectual property is exactly the same for tomorrow. We have to convey a clear message to the public opinion, to the media and make it clear that this is one major element of the identity of the community.”

To this end of making the work of CISAC more visible worldwide it makes sense for the organization to have chosen four vice presidents that garner a great deal of respect and traction in their own countries and will be able to spread the message of the organization.


(Andrea Leonelli)

Andrea Leonelli: andrealeonelli
More: digitalmusictrends

Jean Michel Jarre* ‎– The Essential Jean Michel Jarre 2004 (Compilations )



           

Released by Francis Dreyfus Music in 2004, this new "The Essential" album contains a multitude of different compilation tracks, not previously released on any previous compilation album. Containing 16 tracks from Jean Michel Jarre's back catalog up to and including tracks from Chronologie and Oxygene 7-13, this is a rehash of the original The Essential from the 1980s and not a reworking of the Images album which contains unreleased tracks.

Jean Michel Jarre ‎– The Essential 1976 · 1986 (1985)

Jean Michel Jarre* ‎– The Essential - 1976 · 1986

          

The Essential, sometimes also called The Essential 1976-1986 and The Essential Jean-Michel Jarre, is a compilation of songs composed by Jean-Michel Jarre collecting music published between 1976 and 1985 Oxygen albums, Equinox, The Magnetic Fields, The concerts in China and Zoolook.

The album has been two version. The first, in 1983, did not contain pieces Zoolook1. The second in 1985. A promotional version of this disc will be published a few years later and distributed by Opel on the occasion of the release of the Opel Corsa.

Jean-Michel Jarre ‎– Revolutions (1988)

Jean-Michel Jarre ‎– Revolutions 

 




            

This record is dedicated to all the children of the revolution;
To the children of the industrial revolution,
To those of the 1960's and the computer age,
To the children of emigrants, And to those of Dulcie September.

Track 6. September: A tribute to Dulcie September, one of the many South
African victims dedicated to the fight against apartheid. She was
assassinated in Paris on 29th March 1988.

There will only ever be one revolution - The revolution that
the children carry within them.

  

08/06/2013

Jean Michel Jarre: YouTube not bad guys in artist rights debate


James Bourne





For many people, the idea of browsing YouTube to listen to music for free is almost second nature. Even when some videos get whacked, the sheer amount of uploads per day makes it impossible for the big labels to keep up.

The issue of an artist’s intellectual property has therefore been a thorny one for the past 10 years. Yet, for Jean Michel Jarre, speaking at the biennial World Creators Summit in Washington DC earlier this week, all artists, not just musicians, need to speak up for their rights – and the issue is one of wide-ranging significance.

“The problem of intellectual property cannot be resumed by a matter of royalties, author’s rights,” Jarre said in a call from Washington. “It’s beyond this. It’s a global issue.

“If you see patterns or designs from the aborigines, the Maoris, [they are] constantly stolen by the advertising world, the fashion world. Those people take these patterns, ignoring where it’s coming from.

“In Africa, so many artists have actually no rights, their music [is] being stolen constantly, their creativity, their photos, their cinema, all their creative activities,” Jarre explains.

This is where CISAC (the International Confederation of Societies of Authors and Composers) comes in – trying to find a solution to a complex problem which benefits everyone.

So what can be done? There have been methods of prevention over the years, but these all seem to be missing the point, especially digital rights management (DRM).

Readers of a certain vintage will recall this author’s grievances many moons ago of transferring .wma files which they owned perfectly legally onto other devices, but it’s safe to say that things have moved on since then.

Still controversial and still criticised however, DRM has been in the news in recent months due to its presence in attempting to shore up gaming and HTML5.

With the release of the Xbox One, there was uproar over the initial idea that, with games DRM, games bought were linked to a console; so much so that Twitter campaigns, featuring #XboxOneNoDRM and #PS4NoDRM hashtags were set up.

Microsoft has since clarified the issue, stating that whilst gamers can trade games in, once they lose the game, they lose the digital rights to it, which seems reasonable.

DRM on HTML5, on the other hand, throws open a world of issues; chief of which being, with an open standard, there is a very real fear that browsers will be locked down, and users can’t access genuine content the browser thinks the user’s not allowed to watch.

This hardly supports the statement on literature of the Creators Summit hoping to “stimulate creation without stifling technical innovation”.

Jarre, however, prefers to see his mission as “creating a sustainable economy for the world of creation”, drawing parallel with the scene in the early 1970s.

“When I started to write Oxygene at the beginning of my career, we were [among] not that many to think about ecology and the environment,” he explains. “Lots of politicians were considering us as dreamers and neo-hippies in a sense, and then step by step everybody today knows that we have to respect the planet and we have to be conscious of our environment.

“Intellectual property is in exactly the same situation today. We need to talk to the streets, and convey clear messages. As we know in the music industry, if you want to start as a musician, you have to get a second job on the side.

“For all these reasons, we need this kind of great beauty that CISAC is, on five continents, all kinds of sectors of creation.”

It was very easy to spot Jarre’s passion for the subject on the call, and it came therefore as no surprise that he was voted in as president of CISAC after the summit had finished, succeeding the late Robin Gibb.

Yet he was quick to defend the likes of YouTube, who was a principal sponsor at the event.

“I think we must stop considering that the guys at YouTube, who are creating those fantastic tools, had a cynical view...and they were getting everything for free,” Jarre says.

“Now they’ve created the system, they were young kids creating something fantastic, and so 10 years later it’s so big that everybody is pointing them saying ‘you are the devils’.

“We can understand that those guys said ‘hey, we’ve created something, it’s a big success, we have to invent answers to questions we hadn’t even thought about before.’

“That is something we have to adjust in the next years. It’s a matter of communication, of taking what we’re talking about together, to the street and to public opinion.”

In terms of advocacy, Jarre insists that communication and social media was key – but only if there’s something worthwhile to say.

“You must take a distance with the new media, using social media when you have something to say,”
 Jarre said, explaining that when the telephone was invented, people didn’t automatically have more interesting things to say to their neighbours as a result.

Above all though, Jarre notes the message must be loud, clear, and in one voice from everyone towards the politicians – musicians, photographers, filmmakers, even journalists.

“We, as artists, or writers, or intellectuals, have always been stronger than any kind of big entities and systems,” he says.

“We are like the man on Tiananmen Square stopping the tank with one hand, and  we must reappropriate this situation, this position.

“We are artists, we are not in the business but we have to use our voice, our talent to make things change; and not for ourselves, but for all artists with much less power than we have.”

Source: marketingtechnews

06/06/2013

CISAC Elects Jean Michel Jarre as New President

CISAC Elects Jean Michel Jarre as New President,
Expands Vice Presidency to Four Positions with
Javed Akhtar, Angélique Kidjo, Marcelo Piñeyro, and
Ousmane Sow

Appointments announced today by CISAC following conclusion of
2013 World Creators Summit

WASHINGTON, DC and PARIS, France (June 6, 2013) – In its annual meeting today, held in Washington DC, CISAC (the International Confederation of Societies of Authors and Composers) has officially elected electronic music pioneer Jean Michel Jarre to serve as its new president. Jarre will succeed the late Robin Gibb, who passed away in May 2012, and Hervé Di Rosa, French visual artist and painter who served as CISAC’s acting president for the past year. The organization also expanded its Vice President role to four positions, enabling more territories and repertoire to be represented. These positions will go to Javed Akhtar, one of the most successful multi-platform creators from India; Angélique Kidjo, a Grammy Award-winning artist and activist from the West African nation of the Republic of Benin; Marcelo Piñeyro, an Academy Award-winning producer and director of Spanish-language films; and Ousmane Sow, a revered sculptor from the African city of Dakar in Senegal.



The appointments were announced today by the CISAC’s General Assembly following the organization’s fourth biennial World Creators Summit, the leading international and cross-industry forum addressing the future of copyright and creators’ interests.

The new President and Vice Presidents will act as the voice of the authors’ community worldwide, defending and championing the interests of CISAC, its 231 member societies and the 3 million creators it represents.

“We are thrilled to welcome Jean Michel Jarre and our new four Vice Presidents as we continue striving to create a world where creators can practice their art without fear of being short-changed,” said Kenth Muldin, Chairman of the CISAC Board of Directors. “As creators themselves, all five new appointees are well aware of the issues faced by the creative community, making them ideal candidates to carry on the legacy of our previous President Robin Gibb, who fought tirelessly for creators’ rights throughout his life. We look forward to working with them to continue the work of making his vision a reality.”

“When I first started making music, I never thought my path would lead me to become the head of an organization with such an important mission, and it is a true honor to accept the responsibility of the CISAC Presidency,” said Jarre. “Creators’ rights are up for debate all over the world, and it is our duty to ensure that they are able to maintain their control of and right to be compensated for their own art. I am excited to begin this journey with the rest of the CISAC Board, our new Vice Presidents, and all of our talented members.”

“Jean Michel Jarre is already demonstrating his strong leadership for the international community of creators, and I know he, Javed Akhtar, Angélique Kidjo, Marcelo Piñeyro, and Ousmane Sow will serve us all very well to ensure the voice of the artist is heard in the debate around the policies that most affect our lives. I look forward to working with them closely,” said Hervé Di Rosa. Di Rosa will now serve as the chair of CISAC’s International Council of Creators of Graphic, Plastic and Photographic Arts, CIAGP.

Jarre was one of the first electronic musicians, coming to international fame in 1977 with his smash #1 album Oxygene. The record has sold more than 18 million copies worldwide, and Jarre has gone on to sell over 80 million albums total, including subsequent hits Equinoxe, Magnetic Fields, Zoolook, and Rendezvous. He is also a true innovator in the live-performance space, bringing his music and vision outdoors to the masses. He was the first western musician invited to perform in Post-Mao China, and he has played at the Great Pyramids of Egypt, collaborated with NASA on a Houston City concert in memory of the Challenger space crew, performed for Pope John Paul II, played in front of France’s Eiffel Tower in celebration of the country World Cup victory, and more. Jarre recently embarked on his first-ever world tour, which will took him to more than 30 countries and feature over 220 performances.

Dubbed “Africa’s premier diva” by Time Magazine, Kidjo is a Grammy-winning musical performer with 12 albums to her name. She has been featured in the BBC’s list of Africa’s 50 most iconic figures, been listed as one of the Top 100 Most Inspiring Women in the World by The Guardian, and was ranked #1 on Forbes’ Most Powerful Celebrities in Africa list. Kidjo’s music cross-pollinates the West African traditions of her childhood in Benin with elements of American R&B, funk and jazz, as well as influences from Europe and Latin America, leading to collaborations with a variety of international artists including Bono, Carlos Santana, Peter Gabriel, Alicia Keys and Gilberto Gil. She is a Goodwill Ambassador for UNICEF and OXFAM, and created her own charitable foundation, Batonga, to support the education of young girls in Africa.

Angélique Kidjo


Akhtar is a respected Urdu scriptwriter, poet, and lyricist who has won over 30 awards for his films, including five National Awards for Best Lyricist and 16 Film Fare Awards for Best Script/Best Lyricist; been recognized by the Government of India, the Government of Uttar Pradesh, the All India Anti-Terrorist Association, and more for his activism; and delivered keynote speeches at Harvard University, Columbia University, and the University of Maryland, among others. Akhtar’s films introduced the concept of the “angry young man” to Indian cinema through massive hits such as Zanjeer, Deewar, Sholay, Sagar, Mr. India, Betaab, and more. He is also an accomplished poet, with his first collection, TARKASH, receiving rave reviews and becoming India’s first audio book. He is a founding member of the Muslim Intelligentsia, a group that fights against fundamentalism of all hues and seeks to lead Muslims to concentrate on education and women’s rights.


Javed Akhtar

Piñeyro received the Academy Award for Best Foreign Language movie in 1985 for the film La Oficial History, Which he executive produced. Since then, he has won a variety of international awards for his filmography, Which also includes Tango Feroz, Caballos Salvajes, Cenizas del Paraíso, and the upcoming Ishmael. He has Participated in major film festivals dry as San Sebastian, Sundance, and Rome, and was honored with the Emerging Masters Award at the Seattle International Film Festival, as well as three prizes from the Goya Spain Cinema Academy. He was also acknowledged with the "Sur" award by the Argentine Academy.
                  

Marcelo Piñeyro
      
Sow is a world-renowned sculptor whose works have been displayed at the French Cultural Center of Dakar, the Dokumenta of Kassel in Germany, the Palazzo Grassi in Venice, the Pont des Arts in Paris, and the Whitney Museum in New York City. Deeply rooted in his home country, he uses a unique technique on a structure made of iron, straw, and jute to create monumental works inspired by African peoples (the Nuba, the Masaï, the Zulu, the Peulh) and major events in history.

Ousmane Sow




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About CISAC www.cisac.org

CISAC – the International Confederation of Societies of Authors and Composers – is the leading worldwide network of collective management organisations and a unique international NGO uniting 231 authors’ societies and guilds in 121 countries, thus representing more than 3 million creators and publishers from all creative genres (music, film, visual arts, and literary). In 2011, worldwide royalties collected by CISAC members on behalf of creators reached $10.3 billion (€7.6 billion).

CISAC aims to increase both the protection and the promotion of creators’ rights worldwide. CISAC enables collective management organisations to seamlessly represent creators across the globe and ensure that royalties flow to authors for the use of their works anywhere in the world. To this end, CISAC provides the highest business, legal, and IT standards to protect creators’ rights and to support the development of the international network of collective management societies.

Founded in 1926, CISAC is a non-governmental, not-for-profit organisation with worldwide headquarters in France and regional offices in Chile, Hungary, Singapore, and Burkina Faso. Olivier Hinnewinkel is the organization’s Director General; the President is Jean Michel Jarre, and the four  Vice Presidents, representing CISAC’s represented creative repertoires, are Javed Akhtar, Angélique Kidjo, Marcelo Piñeyro, and Ousmane Sow.



Source: jaybirdcom

Jean-Michel Jarre: "Il n'y a pas d'un côté les bad guys du web, de l'autre les artistes victimes"

Raphaële Karayan - publié le 06/06/2013

Jean-Michel Jarre, élu président du Cisac, veut réconcilier les artistes avec les géants du web.
REUTERS/Jean-Paul Pelissie

Jean-Michel Jarre a été élu président de la Cisac, un important lobby international du droit d'auteur. Pour lui, il faut cesser d'opposer le monde des artistes qui serait sclérosé à celui de Google qui serait le seul visionnaire. Entretien.



Jean-Michel Jarre vient d'être élu président de la Cisac, la Confédération internationale des sociétés d'auteurs et compositeurs, le réseau mondial qui rassemble les sociétés de gestion collective nationales comme la Sacem en France. Le musicien français était cette semaine à Washington pour le quatrième Sommet Mondial des Créateurs, qui réunit artistes, sociétés d'auteurs et représentants des différentes industries culturelles (musique, édition, peinture, sculpture...) et aborde notamment la problématique du droit d'auteur dans l'économie numérique. Nous l'avons interrogé sur le sens de son engagement et sa vision des problèmes actuels.

Quels sont les messages que vous allez porter en tant que nouveau président de la Cisac?

 

Il y a une telle confusion sur tous les plans entre le monde de la création et les nouveaux acteurs d'internet qu'il est temps de réussir à porter le débat d'une autre manière, dans tous les arts, pas seulement la musique et le cinéma, et aussi sur le plan mondial, pas seulement en Europe et aux Etats-Unis. Il faudrait déjà parler de l'exception de la culture, pas de l'exception culturelle. Et le débat ne se réduit pas aux droits d'auteur. Par exemple, les pays en voie de développement sont confrontés tous les jours au pillage intellectuel et artistique. C'est le cas du design dans les Iles Fidji, ou des arts visuels en Afrique qui sont pillés par le monde de la publicité et de la mode, par exemple. On s'aperçoit que tout cela dépasse largement les droits musicaux sur YouTube! Je pense qu'il est un peu primaire et rapide de dire qu'il y a d'un côté les "bad guys", qui sont représentés par internet, et de l'autre les victimes, les gens de la création. Il ne faut pas non plus considérer que les seuls visionnaires sont les créateurs de téléphones, alors que les artistes sont l'ancien monde.

Quels seront les principaux objectifs du lobbying politique qui fait partie des activités de la Cisac?

 

Le rôle des vice-présidents (Angélique Kidjo, Ousmane Sow...) est important, notamment pour représenter les pays du Sud. Il faut arriver à avoir une réflexion globale et organisée des lobbys dans chaque pays, afin qu'il puisse y avoir une véritable mobilisation quand il y a un problème. Face à des acteurs mondiaux, il faut une réponse mondiale.

Quel est votre regard sur les discussions relatives à l'accord de libre-échange entre l'Europe et les Etats-Unis, dans lequel l'inclusion de l'exception culturelle est âprement débattue?

 

La France a toujours été parmi les premiers pays à se lever pour trouver des éléments de réponse pour une économie durable de la création. Je suis là pour contribuer à généraliser cette voix française. Je suis en contact avec la rapporteure au Congrès américain sur la nouvelle loi du copyright, elle comprend cela très bien. Il faut mettre une éthique et une morale dans le système, qui génère des dizaines de millions d'emplois. Les réponses doivent être internationales. La France a toujours donné un exemple positif.

Comme Hadopi par exemple?

 

Hadopi est d'une certaine manière un accident de parcours. Ce sont les mêmes qui avaient inventé les radios pirates et qui ont voulu mettre les pirates en prison. L'aspect coercitif était très discutable, cependant la loi a été plutôt importante, au plan symbolique. Hadopi a eu son mérite, maintenant il faut passer à autre chose. Le fond, c'est de cesser d'opposer les artistes assis sur leurs acquis aux grands méchants Google et YouTube.

Quelle est la tendance dans le monde en matière de lutte contre le piratage : plutôt orientée vers les sites qui en font une activité lucrative, comme on l'a vu avec Megaupload, et moins viser les consommateurs?

 

La lutte contre le piratage est importante, bien sûr, mais la vraie question est plus fondamentale et plus simple : va-t-on se décider à respecter la culture comme une source de développement durable, un peu comme l'environnement ? Notre responsabilité c'est de ne pas avoir su parler d'une seule voix. Il faut porter cette problématique dans la rue. Il ne faut pas être naïf, les politiques ne se mobiliseront qu'à partir du moment où leurs électeurs le seront.

Vous êtes depuis longtemps investi dans le combat pour le droit d'auteur et les nouveaux enjeux posés par internet. Vous avez notamment été porte-parole de l'IFPI de 1998 à 2000, l'époque où on commençait à prendre conscience du piratage. Avez-vous changé de vision sur ces questions depuis?

 

Le problème de la relation de la création à l'argent a toujours été ambigu, difficile, compliqué. Aujourd'hui il est rendu plus compliqué encore par la technologie, qui change tout, mais au fond cela n'a pas changé. Ce qui a changé en dix ans, c'est qu'aujourd'hui tout le monde a compris les problèmes que posaient la copie et le gratuit sur internet, y compris les journalistes, qui sont concernés. Ma conviction, aujourd'hui, c'est qu'il s'agit d'un véritable enjeu sociétal. C'est pourquoi ces questions devraient avoir la même exposition dans les médias que le mariage pour tous !

En tant qu'artiste, quelle est votre expérience du web et de la meilleure façon de l'utiliser pour diffuser sa création?

 

Ma musique étant étroitement liée à l'électronique, j'ai toujours accueilli ces évolutions avec joie. Le conseil que je donnerais à quelqu'un qui démarre aujourd'hui, c'est de ne pas sur-utiliser internet, Facebook, Twitter..., de ne pas être trop présent. La soif de contenu gratuit assoiffe la créativité. Il faut remettre internet à sa place, comme une télévision, un téléphone. Je pense que les futurs punks prendront le maquis d'internet, pour revenir dans les médias sociaux quand ils auront quelque chose à dire.


Source: lexpress.fr

Cocktail Party Photos – June 3 at Smithsonian’s National Museum of American History








Jean-Michel Jarre (second from right) holds court at the Opening Cocktail Party of the World Creators Summit.
From left: Ousmane Sow, Jean-Michel Jarre, Angélique Kidjo, Laurent Petitgirard, Wally Badarou, Jean Noel Tronc, Hervé Di Rosa, and Marie-Anne Ferry-Fall at the Opening Cocktail Paarty of the World Creators Summit.

























MORE: cocktail-party-photos/creatorssummit.



04/06/2013

Projection (Musiquepointdoc) MUSIQUE(S) ÉLECTRONIQUE(S)

Mercredi 19 juin 2013 / Tout public 

 

 

Un retour passionnant sur les différentes facettes de la musique électronique.


Réalisateur :  Jérémie Carboni (105 minutes, 2012, Zerkalo Prod.)  

Qu’est-ce que la "musique électronique" ? Musique concrète, musique acousmatique, musique électroacoustique : que recouvrent ces termes, quelles sont les différences, les particularités, les histoires ? Tout a commencé il y a un siècle, en 1913, avec les Futuristes Russolo (avec son manifeste "L'art des bruits", publié le 11 mars de cette année) et Pratella, deux artistes qui influenceront la musique concrète française et l’Elekronische musik allemande des années 50. Ce documentaire ambitieux revient sur les courants principaux de la musique électronique en laissant la parole à des musiciens, des artistes, des compositeurs aussi divers que François Bayle (l'"inventeur" de la musique acousmatique), Michel Chion (théoricien, compositeur, qui fut membre du Groupement de Recherche Musicale), Christian Zanési (actuel directeur adjoint du GRM) ou les musiciens  Jean-Michel Jarre, Émilie Simon, Moriarti. Des carrières et des intentions très différentes, mais qui composent autant de facettes d'une esthétique à la fois pop et expérimentale. Un retour sur expérience(s) passionnant.


       

Audio Technic Catalog

Projection précédée d'une présentation en son et en images du projet AUDIO TECHNIC CATALOG par l'artiste Vincent Epplay. Troisième opus de la série "Sound Library" après "Sound Effects" et "Le disque contre l’insomnie (hypnose)", "Audio Technic Catalog" (sur le label Stembogen) est une relecture de disques pédagogiques et techniques que Vincent Epplay collecte sans relâche. Artiste plasticien et musicien, Vincent Epplay élabore depuis le début des années 90 un travail d’expérimentation à partir d’une pratique indissociée des arts visuels et de  la musique. Son travail de plasticien a été présenté par de nombreux lieux d’art en France et l’étranger. Il multiplie les collaborations dans le cinéma, la danse, l’art contemporain et la musique (dernièrement avec Frederick Galiay pour un duo avec des AKS Synthi A et en trio avec Jac Berrocal et David Fenech. Il a édité une dizaine d’albums pour différents labels : Stembogen, AKA, Brocoli, LDDR, Planam. Il continue à archiver des disques sans musique, des films 8mm de méthode et d’enseignement pédagogique et des enregistrements ou documents sans qualités d’auteurs avérée.


              


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viplayland

Documentary on Electronic Music premiere in Paris 19th June at Gaité Lyrique - starring François Bayle - Michel Chion - Christian Zanési - Jean Michel Jarre - Émilie Simon...

La Gaîté Lyrique

03/06/2013

Jean Michel Jarre - Interview for his album "Music for Supermarkets" (1983)